Comprendre où son épargne est investie, la nouvelle attente des épargnants en assurance vie
Le 12 avril 2022, l’argus de l’assurance animait un webinaire exclusif « produits simples et adossés à l’économie réelle : quand l’assurance vie s’adapte aux nouvelles attentes des épargnants » - avec la participation de Jérémy Barray, associé gérant de Legalfi Trinity, Grégory Rossi, conseiller en gestion de patrimoine chez Expertis Gestion Privée et Baptiste Bruneau, Directeur Commercial chez CORUM L’Épargne.
Les produits commercialisés par CORUM L’Épargne sont des investissements long terme qui n’offrent aucune garantie de rendement ou de performance et présentent un risque de perte en capital et de liquidité. les revenus ne sont pas garantis et dépendront de l’évolution du marché immobilier et financier et du cours des devises. les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Journaliste de l’Argus de l’Assurance :
Dans la stratégie d'épargne des investisseurs, l’arbitrage historique se fait toujours entre sécurité et performance. Est-ce qu’il y’a d’autres critères qui entrent aujourd'hui en ligne de compte pour choisir son contrat d’assurance vie ? Est-ce que les épargnants ont par exemple envie de savoir plus clairement dans quoi ils investissent ?
Grégory Rossi :
Alors oui et cela donne d'autant plus de sens à notre profession puisqu’être accompagné permet déjà de faire un premier bilan sur sa situation patrimoniale, c'est ce qui va permettre de définir des objectifs et un horizon d'investissement. De cela va découler le risque que l’épargnant peut se permettre de prendre ou pas, c’est une première étape. Ensuite, une fois que nous avons déterminé ce que nous pouvons proposer à nos clients, il va falloir les éduquer à tous ces concepts financiers qui sont parfois rébarbatifs : expliquer les bénéfices ainsi que les risques associés. Une fois que l’on a fait cela, nous allons pouvoir entrer finalement dans le moteur en leur expliquant où sera investi leur argent. Finalement, nous allons pouvoir leur expliquer qu'il est possible de sortir des sentiers battus, des grands indices boursiers au travers de stratégie d'investissement dans des entreprises non cotées en bourse et au travers d'actifs immobiliers, d'actifs liées à des thématiques porteuses.
En effet, je confirme que les épargnants ont cette volonté de comprendre où va leur argent. Cela ne veut pas dire qu’on doit renoncer au risque pour autant car les investissements vont se faire sur des fonds non garantis en capital. Le fait de comprendre dans quoi on investit permet finalement de l'accepter.
Journaliste de l’Argus de l’Assurance :
Alors question subsidiaire, comme les épargnants ont envie de comprendre un peu plus dans quoi ils investissent, sont-ils sensibles aussi au fait d'investir dans l'économie réelle plutôt que dans des indices ou des fonds un peu obscurs ?
Jérémy Barray :
Ils ont envie de comprendre dans quoi ils investissent oui. Dans le contexte actuel, la thématique de l'immobilier revient fort et les assureurs l'ont d'ailleurs bien compris. Globalement, je crois que beaucoup de professionnels se réfugient aussi sur ce type de support en ce moment pour rassurer leurs clients et délivrer une performance a priori assez stable. On parle souvent de l'assurance vie comme étant un simple véhicule dans lequel on peut piloter son risque ou sa performance, et je crois qu'il y a beaucoup d'épargnants qui viennent également chercher l'assurance vie justement pour sa liberté. Certains assureurs, dont CORUM Life, ont bien compris que l'enjeu actuel est non seulement de diversifier mais aussi de comprendre ce qu'on met dans le portefeuille. Maintenant, notre rôle est aussi de plus en plus diversifier les compagnies d'assurance parce que certains assureurs ont des politiques qui font assez peu évoluer leur offre à l'intérieur du contrat. Cela nous limite dans nos choix d'investissement avec nos clients, ce qui est parfois une grosse contrainte. D’autre part, on le voit, certains acteurs sont beaucoup plus innovants et arrivent à faire évoluer en permanence leurs contrats de façon à rester corrélés avec ce qui se passe dans la vraie vie. C'est important pour nos clients, à la fois de comprendre dans quoi ils peuvent investir et de garder cette liberté de choix même entre fournisseurs.
Baptiste Bruneau :
Nous constatons la même chose et c'est comme ça que nous avons construit le contrat d’assurance vie en unités de compte CORUM Life, en essayant d'expliquer et de faire preuve de pédagogie. Nous expliquons ce que nous faisons des capitaux qui nous sont confiés par nos épargnants. C'est le cas avec l'immobilier, les SCPI qui sont logées dans notre contrat d'assurance vie. Nous avons une répartition géographique, une répartition sectorielle, une répartition typologique (bureaux, commerces, logistique…) et expliquons à chaque fois qui est le locataire, dans quelle activité il exerce, dans quel pays, sa durée du bail et quelle est la performance attendue.
Nous avons fait la même chose depuis plusieurs années maintenant sur la partie obligataire également présente dans le contrat d’assurance vie en expliquant comment tout cela fonctionne. On nous confie cette épargne pour réaliser des investissements. Pour cela, nos gérants obligataires sélectionnent des entreprises qui sont bien souvent des entreprises du quotidien qui ont besoin d'argent pour se développer. Nous expliquons quelle entreprise nos fonds financent sur le marché obligataire, quel est le montant des intérêts payés et le risque associé.
Nous partageons tout avec nos épargnants depuis plus de dix ans. Nous essayons de proposer des solutions d’investissement qui soient compréhensibles par tous les épargnants. Chez CORUM L’Épargne, on peut faire les deux : délivrer de la performance potentielle tout en faisant preuve d'une grande pédagogie, parce que c'est ce qui est attendu au niveau de la transparence.