L’assurance vie face au défi de la remontée des taux
Depuis le début 2022, les taux d’intérêt connaissent une hausse significative, en lien avec la politique des banques centrales pour contrer la flambée de l’inflation. Quelles conséquences pour votre épargne placée en assurance vie ? Est-ce positif ? Premiers concernés, les fonds obligataires pourraient bien rebattre les cartes de l’épargne assurantielle… !
Vous le savez, l’année 2022 est secouée par un enchaînement d’événements majeurs : la guerre en Ukraine et les sanctions économiques qui en ont découlé, les tensions entre la Chine et les Etats-Unis, les pénuries mondiales d’approvisionnement en matières premières et en énergie, la flambée de l’inflation, le durcissement des politiques monétaires pour tenter de la contrer et la hausse des taux d’intérêt consécutive… Sans parler du contexte déjà très perturbé par deux années de crise sanitaire.
Rien d’étonnant donc à ce que les marchés financiers soient fortement chahutés. Avec d’inévitables répercussions sur les rendements de vos placements et notamment sur ceux de l’assurance vie : une large part des unités de compte (ou UC en abrégé : ces produits financiers ou immobiliers que vous mettez dans votre contrat d’assurance vie) affiche des performances en baisse. C’est vrai pour celles qui sont composées d’actions, mais aussi pour celles composées d’obligations.
Sur l’obligataire, de futurs rendements à la hausse ?
Intéressons-nous plus précisément à l’épargne obligataire, l’une des expertises du groupe CORUM.
Pour rappel, une obligation représente un emprunt émis par une entreprise auprès d’investisseurs. Pour l’entreprise, ce mécanisme est une solution alternative à l’emprunt bancaire, et une source de financement pour ses projets et son développement. L’obligation a un prix, une date d’échéance à laquelle l’entreprise doit en principe rembourser l’emprunt (sauf cas de faillite) et implique aussi le versement régulier d’intérêts (appelés coupons) par l’entreprise emprunteuse.
Qu’observons-nous ? Depuis plusieurs mois, le marché obligataire affiche des niveaux de performance comme nous n’en avions pas connus depuis plus de dix ans. La raison ? La hausse simultanée des deux composantes du rendement des obligations ; une situation rare !
Le rendement obligataire repose en effet sur deux paramètres : le taux sans risque et la prime de risque. Le taux sans risque correspond au taux délivré par les obligations de l’Etat allemand, qui sont considérées comme sûres. Ce taux connaît une remarquable progression cette année sous l’effet de la politique des banques centrales, qui ont déjà relevé à plusieurs reprises leurs taux directeurs (taux à court terme fixés par les banques centrales pour réguler l’activité d’un pays ou d’une union monétaire).
La seconde composante du rendement obligataire est la prime de risque, c’est-à-dire la rémunération supplémentaire espérée en comparaison d’un investissement dans une obligation considérée sans risque. Cette prime de risque augmente elle aussi fortement depuis plusieurs mois en raison d’un environnement de plus en plus complexe pour les entreprises (difficultés d’approvisionnement, ralentissement économique, etc.).
Conséquence de la hausse concomitante de ces deux composantes : le rendement des obligations connaît une forte hausse. Or les obligations occupent une place importante dans les performances de l’assurance vie, puisque les fonds euros – qui représentent encore près de 80 % des encours de l’assurance vie2 – en sont très largement constitués. La remontée des taux est donc en principe une bonne nouvelle pour l’assurance vie : ses rendements futurs devraient théoriquement s’orienter à la hausse.
Stock obligataire et décollecte du fonds euro : les obstacles à la hausse des performances
Toutefois, n’oublions pas que les assureurs ont en stock d’énormes quantités d’obligations. Obligations émises avant les bouleversements de 2022 et qui servent des intérêts (coupons) très faibles puisqu’ils ont été fixés à une époque où les taux d’intérêt étaient extrêmement bas…
De plus, la majorité des fonds euro subit une situation de décollecte nette, c’est-à-dire qu’il y a plus d’épargnants sortants que d’épargnants entrants sur ces placements. Ce ratio défavorable, empêche les assureurs de profiter de l'environnement de taux actuel très intéressant.
Puiser dans les réserves pour soutenir le rendement du fonds euros : une manœuvre tenable dans le temps ?
La pression est forte sur les assureurs. Dans un contexte où l’inflation rogne fortement le pouvoir d’achat des ménages, les épargnants sont évidemment en quête de rentabilité… sans forcément être prêts à renoncer à la sécurité. Beaucoup tournent leur regard vers le Livret A rémunéré à 2 % depuis le 1er août. C’est peu, mais c’est mieux que le rendement des fonds euros en 2021, qui plafonnait à 1,30 % selon France Assureurs.
La compétition s’annonce donc rude pour les assureurs… Comment peuvent-ils rester dans la course, si les placements actions jouent les montagnes russes et que les produits obligataires en stock font grise mine ? Quels sont leurs ressorts pour améliorer le rendement de l’assurance vie ? Le palier de 2 % atteint par les livrets d’épargne (Livret A, Livret de Développement Durable et Solidaire…) risque de s’imposer comme un seuil psychologique sous lequel le rendement des fonds euros n’aura pas le droit de descendre cette année.
Les assureurs devraient donc piocher assez largement dans leurs réserves pour booster les rendements servis par les fonds euros en 2022. Réserves jusqu’à présent considérées comme solides, avec 71,4 milliards d’euros de provisions pour participation aux bénéfices (PPB) fin 2021. Mais combien de temps ces réserves pourront-elles alimenter les rendements de l’assurance vie ? La question se pose… Elle est d’autant plus sensible qu’avec une inflation à 6 %, le désamour pour les fonds euro - trop peu rémunérateurs - devrait encore s'accentuer.
Cette situation pourrait en revanche profiter aux versements sur les unités de compte, qu’il s’agisse de fonds immobiliers – des produits de plus en plus courtisés dans les contrats d’assurance vie –, de fonds investis en actions ou de fonds investis en obligations. A cet égard, malgré des performances très négatives en 2022, le rebond attendu sur l’obligataire offre un momentum potentiellement très intéressant pour entrer sur ce marché.
CORUM Life : une solution qui fait la différence face à l’inflation !
A ce titre, le contrat d’assurance vie en unités de compte CORUM Life peut être un outil particulièrement efficace pour profiter de cette opportunité de marché et chercher à dynamiser votre épargne.
Il vous permet d’investir dans les solutions distribuées par CORUM L’Epargne, notamment 8 fonds « maison » (5 solutions obligataires et 3 SCPI), tout en bénéficiant du cadre fiscal et successoral spécifique de l’assurance vie. Entièrement en unités de compte, CORUM Life ne comprend pas d’autres frais que ceux liés aux fonds qui le composent. La performance nette que vous percevez est donc la même que si vous investissiez en direct dans les supports.
Le contrat CORUM Life accueille depuis quelques jours une nouveauté : le produit d’épargne obligataire CORUM Butler Entreprises, lancé précisément pour saisir les opportunités de marché actuel. Ce fonds dit « daté » dispose d’une date d’échéance connue dès l’origine : en 2029, toutes les obligations sélectionnées dans le fonds seront remboursées. En d’autres termes, nous disposons d’une perspective de 7 années pour lesquelles nous connaissons la fin du film (sauf cas de faillite d’entreprise). Vous pouvez choisir de placer jusqu’à 100 % de votre souscription dans lla solution CORUM Butler Entreprises en gestion libre, ou opter pour la formule Horizon, composée à 50 % des SCPI CORUM et à 50 % de CORUM Butler Entreprise. Le fonds sera également disponible en direct pour les investisseurs institutionnels.
L’arrivée de CORUM Butler Entreprises au sein de CORUM Life est donc l’occasion pour vous de concilier visibilité à échéance et rendement potentiel, particulièrement attendus en cette période troublée.
1 Source : Good Value For Money, 2021
2 Données ACPR/Banque de France : le marché de l’assurance vie en 2021, Analyse et Synthèse n° 133 – 2022
Les produits commercialisés par CORUM L'Épargne sont des investissements long terme qui n’offrent aucune garantie de rendement ou de performance et présentent un risque de perte en capital et de liquidité. Les revenus ne sont pas garantis et dépendent de l’évolution du marché immobilier et financier et du cours des devises. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
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