L’objectif de BCO : vous protéger contre l’inflation

Dans un semestre mouvementé pour les marchés obligataires, votre fonds BCO a joué la prudence : bien que sa performance soit passée sous la barre du zéro, il résiste mieux que le marché européen des obligations à haut rendement. Un mot d’ordre : regarder le film et non la photo !

 

Jouer la prudence

Vous le savez, depuis le début de l’année, l’inflation monte en flèche, entraînant avec elle les taux d’intérêt. Au 30 juin, la France enregistrait 5,8 % d’inflation sur un an (Source Insee), du jamais vu depuis septembre 1985. Aux Etats-Unis, elle frôle déjà les 9 % ! C’est la conséquence d’une demande repartie de plus belle lorsque la crise sanitaire a lâché un peu de lest, tandis que l’offre, elle, n’était pas au rendez-vous. La guerre en Ukraine et les pénuries mondiales de matières premières qu’elle a enclenchées ou accentuées, n’ont fait qu’amplifier le phénomène.

Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt : les marchés financiers ont fortement réagi à cette situation, y compris le marché européen des obligations à haut rendement, en nette baisse au premier semestre 2022 (-13,40 %*).

Pour bien comprendre, rappelons-nous ce qu’est une obligation d’entreprise et comment elle fonctionne. Une obligation représente la part de dette émise par une entreprise qui fait appel au marché obligataire pour emprunter auprès d’investisseurs, afin de financer sa croissance, son activité ou ses investissements. Dans le cas d’un fonds obligataire, vous confiez votre épargne à un fonds qui l’investit en prêtant à des entreprises ; celles-ci rémunèrent le fonds en contrepartie de ce prêt, via des intérêts potentiels (les fameux coupons), et remboursent le capital à la date d’échéance convenue à l’avance (hors cas de défaut). Le fonds génère alors une performance provenant principalement des intérêts perçus sur le prêt. Hors baisse de la valeur de part, le jour où vous revendez vos parts, vous récupérez le capital investi.

Certains éléments de l’obligation sont fixes : le montant emprunté, le niveau des intérêts versés en contrepartie du prêt et l’échéance de l’emprunt. En revanche, le prix de l’obligation d’entreprise peut évoluer, principalement en fonction de deux facteurs : les taux d’intérêt sans risque et la prime de risque, c’est-à-dire la rémunération supplémentaire attendue par rapport à l’investissement dans une obligation d’Etat considérée sans risque (i.e. Etat Allemand). Lorsque l’un ou l’autre de ces facteurs monte, la valeur de l’obligation baisse. Pourquoi ? Parce que les nouvelles obligations émises distribuent des coupons plus élevés, qui captent la demande, au détriment des anciennes dont la valeur baisse mécaniquement. La particularité actuellement, c’est que les deux facteurs - taux d’intérêt et prime de risque - montent en même temps. Rien d’étonnant donc à ce que les valeurs des obligations soient en baisse.

Toutefois, cette conjoncture délicate est loin d’être la première que traversent les experts obligataires du groupe CORUM. Ils ont une nouvelle fois su faire preuve d’anticipation et de réactivité pour protéger votre épargne. Résultat : votre fonds BCO subit finalement moins de la moitié de la baisse encaissée par le marché au premier semestre ; il termine le deuxième trimestre 2022 à -4,42 %, contre -9,69 % pour le marché*. Une faculté à faire la différence déjà remarquée lors des crises précédentes.

 

Raisonnez à long terme !

Quelle attitude devez-vous adopter dans ce contexte ? Ne vous arrêtez pas à la photo instantanée de la situation, regardez plutôt le film. Votre investissement se conçoit sur le long terme. Ce n’est pas la première fois que la stratégie du fonds obligataire de référence de CORUM (BCO, anciennement WBO) entre en territoire négatif : ce fut le cas quelques semaines en 2011, en 2015 et en 2020. Cela n’a pas empêché votre fonds de terminer l’année sur une performance positive. Pour rappel, le fonds a d’ailleurs terminé 2021 avec une performance de 3,86 % contre 3,18 % pour le marché européen des obligation à haut rendement* (du 31/12/2020 au 31/12/2021).

Souvenez-vous aussi qu’une obligation n’est pas une action. Elle accorde une vraie visibilité sur le revenu qui vous est versé (les intérêts que l’entreprise doit payer chaque année) et sur le remboursement final du capital : vous prêtez 100 €, vous récupèrerez théoriquement 100 € au terme, peu importe les fluctuations de la valeur de l’obligation avant l’échéance. Le remboursement n’est remis en question qu’en cas de défaut de paiement de l’entreprise. Dans l’environnement incertain que nous connaissons, cette visibilité constitue un réel atout. L’erreur consisterait donc à sortir de votre investissement obligataire parce qu’il est baissier : vous en cristalliseriez la perte de valeur.

Au contraire : la période pourrait être opportune pour entrer sur le marché obligataire. Le rendement en forte progression des obligations européennes à haut rendement, avec une prime de risque proche des plus hauts depuis 2010, constitue une réponse intéressante face à l’inflation. Parallèlement, les taux de défaut de paiement des entreprises restent très faibles au regard du contexte (0,5 % en 2022). Les taux d’intérêt qui leurs sont actuellement imposés pour emprunter s’avèrent d’ailleurs décorrélés des bons résultats qu’elles affichent. Je pense notamment à la Liga, le championnat espagnol de football, regroupant certains des clubs professionnels les plus puissants du monde et ayant généré une recette proche de 2 milliards d’euros sur la saison 2020/2021 ; ou encore à Elis, une gamme de services responsables en textile et hygiène forte de 400 000 clients professionnels à travers le monde : deux entreprises présentes dans le portefeuille de BCO.

Difficile bien sûr de savoir à quel point du marché nous nous situons : les taux vont-ils encore monter ? Jusqu’à quand ? Une certitude : ce contexte hors norme constitue un moment historique, avec des conditions que nous n’avons pas connues depuis plus d’une décennie. Les experts obligataires du groupe CORUM se tiennent, eux, prêts à profiter d’un point d’entrée très attractif pour votre épargne obligataire !

 

BCO n’offre aucune garantie de rendement ni de performance et présente un risque de perte en capital. La valeur des placements et les rendements qu’il génère peuvent évoluer à la hausse comme à la baisse. Les investissements constituant son patrimoine sont soumis au risque de marché, de défaut et, potentiellement, de change. Les performances passées ne présagent pas des performances futures. La référence à une notation ne préjuge pas des performances futures.

* Source Bloomberg. Le fonds BCO est géré de manière active sans obligation de répliquer l’indice IBOXXMJA, représentant le comportement des obligations européennes à haut rendement.

Cet article est une communication marketing. Nous vous recommandons de consulter les documents réglementaires de BCO en amont de toute décision d’investissement dans lesquels sont décrits les risques liés à l’investissement et disponibles sur le site www.corumbutler.com.

BCO est géré par la société de gestion CORUM Butler Asset Management, domiciliée à Dublin, agréée par la Banque Centrale d’Irlande (numéro C176313) et bénéficiaire du passeport européen délivré le 17/05/2019. L’ICAV CORUM Butler Credit Strategies est enregistré et réglementé en tant que véhicule de gestion collective irlandais à capital variable et autorisé par la Banque Centrale d’Irlande en tant qu'OPCVM. Butler Investment Managers Limited (Londres) est agréé par la Financial Conduct Authority (numéro 477024). BCO est un OPCVM obligataire, compartiment du fonds irlandais CORUM Butler Credit Strategies ICAV agréé par la Banque Centrale d’Irlande (n° C195629).