Obligations à haut rendement : une combinaison risque/performance potentielle encore plus pertinente que supposé… !
Le contexte reste favorable pour investir dans les obligations à haut rendement, notamment à travers un contrat d’assurance vie. Pour les épargnants, c’est le moment de s’intéresser à cette solution combinant recherche de performance et faible niveau de risque. Surprise : sur le long terme, ses performances talonnent celles des actions, pour deux fois moins de risque de pertes en moyenne…
L’obligataire : un univers à découvrir pour diversifier votre épargne
Rappelons en préambule en quoi consiste une obligation, solution d’épargne moins compliquée qu’il n’y paraît…
Vous connaissez le fonctionnement d’un emprunt ? Vous comprendrez celui d’une obligation !
Une obligation représente un emprunt contracté par une entreprise ou un Etat, non pas auprès d’une banque, mais directement auprès d’investisseurs. A l’image d’un crédit bancaire, l’emprunt obligataire suppose que cette entreprise ou cet Etat paie chaque année des intérêts jusqu’à la date de remboursement finale. Le fonds obligataire est quant à lui la solution d’épargne consistant à investir dans plusieurs dizaines d’obligations d’entreprises. Ce fonds est découpé en plusieurs parts, dont la valeur évolue au fil du temps. Ce sont ces parts que vous achetez lorsque vous placez votre épargne dans une solution obligataire. En qualité d’épargnant, la performance de votre investissement proviendra des intérêts potentiels au prorata de votre investissement, et des variations du prix des obligations. Notons que si vous souscrivez une solution obligataire via un contrat d’assurance vie, les intérêts sont capitalisés (ce qui signifie qu’ils s’accumulent sur le contrat plutôt que de vous être versés). En tant que particulier, intégrer un ou plusieurs fonds obligataires à votre contrat d’assurance vie est une solution simple pour investir sur ce produit d’épargne.
Quel peut être l’intérêt de placer votre épargne dans une solution obligataire ? Au-delà de diversifier votre patrimoine, ce secteur vous permet d’investir dans un univers concret, en lien direct avec votre quotidien, tout en conciliant recherche de performance et prise de risque mesurée. Une solution alternative ou complémentaire aux SCPI donc, pouvant convenir sensiblement aux mêmes profils d’épargnant.
Bien sûr, les solutions obligataires ne sont pas à l’abri de performances négatives, même si historiquement, cela reste relativement rare. Les fluctuations à la hausse ou à la baisse restent relativement modérées, notamment comparées aux actions. Rappelons également que, par nature, les obligations offrent une bonne visibilité puisque les intérêts versés sont fixes et connus dès le départ, et que l’entreprise emprunteuse s’engage à rembourser sa dette à échéance (ce qui n’exclut pas le risque qu’elle « fasse défaut », c’est-à-dire qu’elle se retrouve dans l’incapacité d’honorer ses engagements).
Une fenêtre toujours propice pour l’obligataire
Pourquoi les obligations reviennent-elles aujourd’hui sur le devant de la scène ? 2022 a constitué une année charnière pour ce secteur. La guerre en Ukraine, les risques géopolitiques, l’inflation, la hausse des taux d’intérêt, etc. ont plongé les obligations dans un contexte inédit, qui s’est d’abord traduit par une baisse de performance des fonds obligataires. En clair, les épargnants qui avaient de l’épargne placée sur ce secteur ont vu flancher la valeur des parts qu’ils détenaient. Mais parallèlement, cette situation a ouvert une nouvelle fenêtre d’opportunité pour entrer dans l’obligataire : le rendement des obligations s’est mis à grimper. Ainsi, du début de l’année 2022 jusqu’en septembre, vous avez pu profiter à la fois d’une baisse du prix des obligations et de meilleurs rendements, sans que le risque de défaillance de paiement des entreprises financées n’augmente. Bref : un scénario idéal pour investir dans l’obligataire ! Et la situation a continué d’évoluer puisque, à partir du mois de septembre 2022, la performance a elle aussi repris des couleurs…
Rendement, performance : deux notions complexes à ne pas confondre. Le rendement correspond au taux de rémunération potentielle de l’obligation à un instant T (c’est « la photo » de ce que rapporte le placement) ; la performance correspond à ce que vous percevez en tant qu’épargnant au cours d’une période donnée (c’est « le film » de votre placement). Pour simplifier, la performance finale que vous percevrez dépend du moment auquel vous investissez et du rendement du fonds à cette date.
Il faut savoir que lorsque la performance remonte, les rendements baissent et inversement. Toutefois, bien que la performance reprenne des couleurs depuis septembre, les rendements restent à des niveaux élevés, tels que nous n’en avions plus connus depuis 2011 (hors crise sanitaire), à l’instar du rendement de 7,06 % pour CORUM Butler Entreprises par exemple au 31/05/2023. Ce rebond de la performance tout en conservant un niveau de rendement attractif explique l’engouement actuel pour l’obligataire : le point d’entrée reste intéressant, avec un risque toujours bien rémunéré au regard de la bonne santé globale des entreprises, et de perspectives assez constructives…
L’univers du haut rendement : performance potentielle et faible niveau de risque
A quel type d’obligations faut-il vous intéresser si vous cherchez à combiner performance et prise de risque modérée ? Vous le savez peut-être, notamment si vous êtes épargnant chez CORUM L’Epargne, il existe deux grandes catégories d’obligations : les obligations d’Etat ou de très grandes entreprises, qui offrent traditionnellement un plus faible rendement, et les obligations dites à haut rendement, présentant un niveau de rendement - mais aussi de risque - plus élevé.
Les obligations « à faible rendement » (ou « Investment Grade » dans le jargon obligataire) sont principalement émises par les Etats et les très grandes entreprises. Elles se caractérisent par un faible risque de défaillance de paiement mais aussi une moindre perspective de rendement potentiel. Seconde catégorie d’obligations : les obligations à haut rendement (ou « High Yield » dans le jargon !) qui offrent, par définition, de meilleurs rendements au regard d’un risque en principe plus élevé. Ce sont précisément ces obligations qui intéressent les fonds obligataires du groupe CORUM. Elles sont émises par des entreprises de grande taille, souvent internationales et leaders sur leur marché, des entreprises que vous connaissez bien car elles font votre quotidien, à l’instar de Renault, Burger King, SFR pour ne citer qu’elles. Osons un parallèle culinaire : si les obligations « Investment Grade » étaient un restaurant doté de 3 étoiles au Michelin très cher, les obligations « à Haut Rendement » se rangeraient quant à elles dans la catégorie des « une étoile », associant la qualité à des prix raisonnables. De bonnes affaires en somme…
C’est donc ce segment à fort potentiel, le « Haut Rendement » et plus particulièrement le Haut Rendement européen, que nous privilégions au sein de la gamme obligataire distribuée par CORUM L’Epargne. Pour une raison simple : il combine un niveau de rendement potentiel attrayant avec un niveau de risque relativement limité. Comparé à l’Investment Grade, le secteur du Haut Rendement européen affiche un rendement presque deux fois plus élevé, de 7,56 % contre 4,16 % pour l’Investment Grade (au 31/05/2023, source Bloomberg). Par ailleurs, comme vous le savez peut-être, lorsque les taux d’intérêt montent, le prix des obligations baisse et inversement. Mais les obligations à haut rendement sont dans leur ensemble moins impactées par les hausses et baisses de taux que les obligations à faible rendement. Quant au niveau de risque, il tend à diminuer sur les quinze dernières années au sein des fonds à Haut Rendement européens, alors qu’en parallèle, il augmente dans l’Investment Grade (Source Bloomberg).
Le Haut Rendement surperforme les actions, ramenées à niveau de risque équivalent
Au petit jeu des comparaisons, il est fréquent de trouver un face à face opposant les actions et les obligations. Il s’agit pourtant d’outils très différents qu’il est donc compliqué et pas forcément pertinent de mettre en balance. Notons seulement pour faire simple que, sur les vingt dernières années, les performances annualisées sont finalement assez proches pour les deux catégories de solutions : 6,5 % pour les obligations à haut rendement européennes et 7,5 % pour l’indice CAC40 (dividendes réinvestis). Avec toutefois de fortes disparités selon les périodes observées… Les pertes enregistrées par les actions lors des périodes difficiles sont clairement supérieures à celles des obligations (15 % de pertes maximales en moyenne pour le CAC40 entre 2003 et 2022, contre 7 % pour les obligations à haut rendement européennes). Poussons l’exercice encore un peu plus loin : si les actions du CAC40 avaient le même niveau de risque que les obligations High Yield, leur performance moyenne annualisée sur les vingt dernières années ne s’élèverait plus qu’à 3,5 % au lieu de 7,5 %.
En d’autres termes, les obligations à haut rendement n’ont pas à rougir de leurs performances sur le long terme face aux actions ! Elles constituent une sorte de compromis entre « l’Investment Grade » et les actions, limitant le risque de baisse tout en générant un niveau de rendement attractif…
CORUM L’Epargne : la force d’une gamme obligataire
C’est d’autant plus vrai pour les solutions obligataires de la gamme CORUM L’Epargne qui, tout en recherchant la performance, offrent comme nous l’avons vu un niveau de risque proche de celui des produits financiers les moins risqués. Au gré des scenarios assez extrêmes qui se sont enchaînés depuis janvier 2022, les fonds obligataires du groupe CORUM ont d’ailleurs rempli leur mission, résistant lorsque les marchés ont flanché, allant chercher la hausse lorsqu’ils sont repartis, chacun appliquant sa propre stratégie : c’est là la force d’une gamme, complémentaire et cohérente.
Et il y en a effectivement pour tous les goûts et toutes les situations de marché dans la palette de solutions obligataires distribuées par CORUM L’Epargne ! Toutes se complètent ; chacune propose une stratégie bien distincte pour réagir à sa façon à l’évolution des marchés.
Disponibles au sein du contrat d’assurance vie CORUM Life, les cinq fonds obligataires du groupe CORUM constituent donc une solution de diversification pertinente pour votre épargne, à côté des SCPI CORUM (accessibles en direct ou via le contrat CORUM Life), ou d’autres catégories de solutions que vous pourriez avoir par ailleurs. L’essentiel restant de ne pas mettre tous vos œufs dans le même panier selon l’expression consacrée… !
Les fonds obligataires distribués par CORUM L'Épargne permettent d’investir sur le marché européen des obligations à haut rendement et de générer des intérêts potentiels sur les sommes prêtées aux entreprises. Ces obligations à haut rendement présentent un caractère spéculatif comparé aux « obligations d’État » : une recherche d’un rendement plus important en contrepartie d’un risque plus élevé. Ces fonds obligataires n’offrent aucune garantie de rendement ou de performance et présentent un risque de perte en capital. Nous attirons votre attention sur le fait que les performances passées ne présagent pas des performances futures. Elles ne sont pas constantes dans le temps car les obligations achetées par les fonds sont soumises aux évolutions et aux aléas des marchés.