Où investir 50 000 euros en 2023 ?
Vous avez 50 000 euros sur votre compte et vous vous demandez comment les placer ? En période d’inflation, cette question s’avère légitime. Il s’agit en effet d’éviter de voir son pouvoir d’achat s’éroder, en laissant cette épargne sur des comptes non rémunérés.
Il existe naturellement différentes stratégies, à mettre en œuvre selon votre profil d’épargnant, vos besoins de liquidité, vos objectifs de performance et votre sensibilité au risque, mais aussi au regard des placements dont vous disposez déjà.
Parmi les options possibles, les particuliers peuvent flécher leur argent vers :
- Les livrets d’épargne traditionnels
- L’immobilier, via des investissements locatifs ou des solutions d’épargne immobilière telles que les SCPI
- Les obligations, solutions de prêts aux Etats ou aux entreprises
- Les actions
Ces différents placements peuvent généralement être réalisés en direct, ou au travers des différentes solutions d’épargne, telles que l’assurance vie, le PER ou Plan d’Epargne Retraite, le PEA ou Plan d’Epargne en Actions, qui peuvent présenter l’intérêt d’offrir des avantages en termes de fiscalité.
Placer 50 000 euros sur des livrets d’épargne en 2023
En cas de pépin, de coup dur, ou simplement pour un achat plaisir, il est recommandé de mettre en place une épargne de précaution sur des livrets d’épargne dits réglementés. Il est ainsi raisonnable de placer l’équivalent de quelques mois de salaire, sur ces livrets.
Plusieurs possibilités sont alors offertes aux épargnants par les banques : livret A, Livret d’épargne populaire (LEP), livret développement durable et solidaire (LDDS) ou encore livret jeune si vous y êtes éligibles…
Ces livrets présentent l’avantage de garantir le capital. Pas de risque de voir cette épargne diminuer donc… L’épargne n’est par ailleurs pas bloquée, et peut être libérée rapidement…
Néanmoins, ces livrets offrent un rendement limité. A titre d’exemple, fin 2022, le livret A ou le livret LDSS offrent un rendement de 2%, bien loin des 6% de l’inflation… induisant une érosion du pouvoir d’achat.
Autre limite, ces livrets sont plafonnés. Le plafond du Livret A est ainsi fixé à 22 950 euros et celui du LDDS à 12 000€…
Investir 50 000 euros dans l’immobilier 2023
La pierre constitue toujours pour les épargnants un placement à considérer. Plusieurs possibilités existent alors pour placer 50 000 euros dans l’immobilier :
- L’achat d’un bien immobilier en direct, à des fins locatives
- L’investissement dans des produits d’épargne immobilière, dont les plus réputés sont les SCPI (Société Civile de Placement Immobilier)
Ces deux types d’investissement, contrairement à l’investissement dans des actions ou des obligations, peuvent bénéficier d’un effet de levier , grâce au crédit. Rappelons à ce stade qu’investir à crédit engage l’épargnant à rembourser son prêt, et présente naturellement le risque que les revenus locatifs potentiellement issus de ces investissements ne couvrent pas les mensualités de l’emprunt.
Investir 50 000 euros dans un bien locatif, détenu en direct
Les biens immobiliers accessibles avec 50 000 euros diffèrent naturellement selon la ville dans laquelle l’investissement est envisagé. Cette somme peut notamment permettre d’acquérir des parkings, mais aussi des logements ou des locaux commerciaux, si elle s’accompagne d’un prêt immobilier.
Il est alors possible, pour le propriétaire du bien, de louer son bien en location meublée (avec le mobilier et l’équipement permettant à toute personne de vivre décemment dans le logement) ou en « nu ». En cas de location meublée, le statut de loueur meublé non professionnel, accessible jusqu’à un certain seuil de revenus locatifs, permet aux investisseurs de réduire drastiquement l’imposition liée aux revenus locatifs, en amortissant le logement (l’immobilier, sans prendre en compte le terrain) et les meubles (le mobilier).
De même, ces investissements locatifs permettent, en optant pour le régime réel, de déduire des revenus locatifs les travaux de réfection, les charges, ou encore les intérêts de l’emprunt, et même de créer du déficit foncier.
Investir en direct dans l’immobilier présente néanmoins l’inconvénient d’être moins mutualisé qu’un produit d’épargne immobilière telle que les SCPI. Ainsi, louer son bien à un locataire qui s’avère être un mauvais payeur a un impact plus important en direct, alors que cet impact est lissé sur plus d’épargnants dans les SCPI. De même, une vacance locative a un impact plus lourd.
Investir en direct dans l’immobilier réclame également du temps… pour trouver le bien, sélectionner les locataires, rédiger le bail, gérer les travaux, gérer les impayés…
Placer 50 000 euros dans l’immobilier professionnel, via les SCPI en 2023
De nombreux épargnants, en cette période d’inflation, s’ouvrent aux SCPI, aussi dénommées « pierre papier ». Ce placement permet aux épargnants d’accéder à l’immobilier professionnel en se regroupant au sein d’une société appelée Société Civile de Placement Immobilier (SPCI).
Ces investissements sont « clés en main ». Ce sont les sociétés de gestion (CORUM Asset Management pour les SCPI CORUM), opérant pour les SCPI, qui ont la responsabilité de trouver les biens immobiliers, aussi appelés actifs, de trouver les locataires, de gérer les immeubles… En contrepartie de ce travail, ces sociétés de gestion prélèvent des frais de gestion impactant notamment les loyers perçus.
Les épargnants se tournent principalement, en ce contexte d’inflation, vers les SCPI dites de rendement. Ces SCPI distribuent, sur base des loyers issus de leur patrimoine, des dividendes potentielles à leurs épargnants, aussi appelés associés. En 2021, les SCPI ont ainsi servi aux épargnants un rendement moyen supérieur à 4,5%(*). Rappelons que ces rendements ne sont pas garantis et peuvent fluctuer selon le contexte économique.
Les SCPI de rendement peuvent opter pour des actifs de différentes thématiques : bureaux, santé, résidentiel, logistique, ou encore diversifiée.
A savoir : La stratégie de CORUM, pour ses trois SCPI CORUM Origin, CORUM XL et CORUM Eurion, repose sur la diversification.
Cette diversification est à la fois sectorielle - en investissant dans des bureaux, des commerces, des hôtels, des entrepôts, ou encore des établissements de santé – mais aussi géographique, en s’ouvrant notamment aux pays de la zone Euro, ou en investissant hors de la zone Euro, pour la SCPI CORUM XL, au Royaume-Uni par exemple, ou encore outre-Atlantique, au Canada.
Au contraire de l’investissement en direct, les SCPI permettent de mutualiser les risques d’impayés ou les risques de vacances locatives. La part de l’investissement impactée par la survenance d’un tel évènement est donc potentiellement plus limitée.
Malgré tout, comme tout investissement, les investissements en SCPI présentent des risques. Les dividendes ne sont pas garantis. Ils peuvent varier et notamment être affectés par des locataires qui ne pourraient s’acquitter de leurs loyers, ou encore par des difficultés à trouver un locataire pour un bien.
De même, l’investissement en SCPI présente un risque de perte en capital. La valeur du patrimoine peut en effet évoluer à la hausse comme à la baisse, selon les fluctuations des marchés immobiliers.
Les investissements en dehors de la zone euro présentent également un risque de devise : la fluctuation des devises par rapport à l’euro peut ainsi améliorer la performance et la valorisation du patrimoine, ou au contraire, la réduire et dégrader la valeur du patrimoine, amplifiant le risque de perte en capital.
Les SCPI présentent enfin un risque de liquidité. Le rachat des parts n’est ainsi pas garanti par la société de gestion. En clair, pour pouvoir vendre ses parts de SCPI, il faut qu’un autre épargnant se porte acquéreur… Cela peut prendre, selon l’attractivité de la SCPI, de quelques jours à quelques mois.
Il est possible de souscrire des parts de SCPI en direct, mais aussi au travers de l’assurance vie, de contrat de capitalisation ou encore des contrats d’épargne retraite tels que le PER.
Investir 50 000 euros dans l’obligataire en 2023
Les Etats ou encore les entreprises sont parfois amenés à emprunter sans passer par les banques. Elles émettent alors des obligations sur le marché, pour financer par exemple des projets de développements.
Il s’agit généralement d’emprunts dits « in fine ». Durant la durée de vie de l’obligation, l’établissement rembourse les intérêts, puis rembourse le capital à l’échéance.
Ces prêts présentent un niveau de risque plus ou moins importants… Les obligations d’Etat présentent un risque peu élevé car les Etats sont réputés pouvoir rembourser leurs dettes (le taux dit « sans risque » se fonde d’ailleurs sur l’obligation d’Etat allemande)…
A l’opposé, les obligations dites à haut rendement caractérisent les emprunts émanant d’entreprises (ex : acteurs renommés de la téléphonie, de l’industrie agroalimentaire, de l’industrie automobile…) dont la note de crédit est considérée comme plus faible, ces entreprises pouvant dans certaines conditions de marché ne pas honorer leurs créances. Ces obligations offrent des perspectives de rendement supérieures mais également un risque de perte en capital plus élevé.
Le contexte actuel d’inflation importante a vu remonter les taux d’intérêt. En conséquence, le taux sans risque a fortement évolué… Au regard du contexte actuel, la prime de risque, à savoir le différentiel de rendement que les nouvelles obligations d’entreprises doivent délivrer par rapport au taux sans risque, a elle également fortement progressé. Il en ressort que le contexte est favorable aux investissements dans les fonds obligataires, pour tout investisseur recherchant de la performance.
Rappelons toutefois que les obligations présentent un risque de perte en capital. Les fluctuations des marchés financiers peuvent induire une fluctuation de la valorisation des obligations. Les entreprises émettant ces obligations peuvent par ailleurs rencontrer dans certaines situations des difficultés de paiement, et ne pouvoir rembourser tout ou partie du capital ou des intérêts associés à leu prêt. S’appuyer sur une équipe d’experts, sélectionnant avec soin les obligations, peut limiter en partie ce dernier point.
Les fonds obligataires sont généralement réservés aux clients institutionnels pour un investissement en direct, mais peuvent être proposées dans une assurance vie, dans un contrat de capitalisation ou encore dans un PER.
Placer 50 000 euros dans des actions en 2023
Les investisseurs les moins effrayés par le risque de perte en capital pourront être amenés à investir en bourse, dans des actions.
Ces actions représentent une part de capital d’une société dans laquelle les épargnants peuvent investir. En contrepartie de cet investissement, les épargnants peuvent recevoir des dividendes potentiels, si l’entreprise décide de distribuer une partie de ses bénéfices.
Les actions permettent d’envisager un rendement important, mais offrent toutefois une volatilité également très élevée, à savoir pour ces actions le risque de perdre une partie de leur valeur… entrainant une possible perte de capital, à la revente, pour l’épargnant.
Pour souscrire des actions, il est possible d’investir au travers d’un compte titres, d’un PEA, d’une assurance vie ou bien encore d’un PER.
A noter : CORUM ne propose pas de fonds actions, du fait de la trop grande volatilité de ces produits.
Investir 50 000 euros au travers de l’assurance vie en 2023
L’assurance vie constitue le produit d’épargne préféré des Français. Il offre une diversification importante, permettant aux investisseurs de faire leur choix, en plus du traditionnel fonds euro à capital garanti, parmi différents fonds, aussi appelés unités de compte. Parmi ces unités de compte, on retrouve généralement des actions, des obligations, des fonds immobiliers, des trackers ou ETF.
L’assurance vie constitue ce qu’on appelle une enveloppe fiscale. Elle offre en effet une fiscalité attractive sur les plus-values, pour tout retrait réalisé après huit ans de détention.
L’assurance vie présente également un intérêt certain pour préparer la transmission de son capital, à des conditions privilégiées, du fait notamment d’un abattement de 152 500 euros.
Les fonds ne sont en aucun cas bloqués sur un contrat d’assurance vie. En effet, le régulateur veille à ce que les sociétés d’assurance vie puissent assurer un bon niveau de liquidité. Pour tenir cet engagement, les assureurs veillent néanmoins à limiter la part d’investissement dans des supports peu liquides, comme peuvent l’être les fonds immobiliers (SCPI notamment).
A noter : Le groupe CORUM propose, au travers du contrat d’assurance vie CORUM Life, d’investir dans sa gamme de solutions d’épargne « maison », composée de SCPI et de fonds obligataires.
(*) Source : ASPIM
Les produits commercialisés par CORUM L'Épargne sont des investissements long terme qui n’offrent aucune garantie de rendement ou de performance et présentent un risque de perte en capital et de liquidité. Les revenus ne sont pas garantis et dépendent de l’évolution du marché immobilier et financier et du cours des devises. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
CORUM L'Épargne, SAS au capital social de 1 000 000,00 €, RCS Paris n° 851 245 183, siège social situé 1 rue Euler 75008 Paris, inscrite auprès de l’ORIAS sous le numéro 20002932 (www.orias.fr) en ses qualités de conseiller en investissements financiers, membre de la CNCIF, chambre agréée par l’AMF, de mandataire en opérations de banque et services de paiement, de mandataire d'intermédiaire d'assurance et d’agent général d’assurance sous le contrôle de l’ACPR, 4, place de Budapest CS 92459 75436 Paris Cedex 9.
Les SCPI CORUM Origin, visa SCPI n°12-17 de l'AMF du 24 juillet 2012 ; CORUM XL, visa SCPI n°19-10 de l'AMF du 28 mai 2019 ; EURION, visa SCPI n°20-04 de l’AMF du 21 janvier 2020 sont gérées par CORUM Asset Management, société de gestion de portefeuille, SAS au capital social de 600 000 €, RCS PARIS n° 531 636 546. Siège social 1 rue Euler 75008 Paris. Agrément AMF GP-11000012 du 14 avril 2011.
CORUM Life est un contrat en unités de compte géré par la compagnie d’assurance CORUM Life, SA à directoire et conseil de surveillance au capital social de 20 000 000 € régie par le Code des assurances, RCS Paris n° 852 264 332. Siège social 1 rue Euler 75008 Paris. Société soumise au contrôle de l’ACPR, 4 place de Budapest 75436 Paris Cedex 9.
Les fonds obligataire CBE, BCO, CBEHY, BSD, CBESG sont des fonds irlandais agréés par la BCI, géré par la société de gestion CORUM Butler Asset Management, domiciliée à Dublin et agréée par la Banque Centrale d’Irlande le 19 octobre 2018 (n° C176313).
Photographie : Getty Images/Maskot