SCPI : Un nouveau souffle pour l’immobilier d’investissement

Comme le souligne Paris Match dans son édition du 13 février 2025 (n°3954), les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) ont traversé une période mouvementée. Mais aujourd’hui, le marché se réinvente. Dans ce contexte, et face à une offre pléthorique, comment bien choisir sa SCPI ? Quels critères prendre en compte ? Décryptage des éléments mis en avant dans le magazine.
Les SCPI, un marché en pleine mutation
Comme l’explique Paris Match, après une période marquée par la remontée des taux en 2022-2023, les SCPI retrouvent un second souffle. Les acteurs présents sur le marché sont de plus en plus nombreux, comme en témoignent la quinzaine de nouvelles SCPI créées en 2024. Certaines d’entre elles revendiquent même un positionnement "High Yield" (haut rendement) avec des Taux de Rendement Interne (TRI) (1) élevés et des objectifs de Taux de Distribution (TD) supérieurs à 7 % (2). Pour autant, derrière ces promesses de rendement, il est essentiel de comprendre les stratégies mises en place et leurs contreparties pour faire un choix éclairé.
SCPI : quels critères pour bien choisir ?
L’article de Paris Match rappelle plusieurs points fondamentaux à examiner avant d’investir dans une SCPI :
- La qualité des immeubles : investir dans des biens diversifiés, bien situés et loués à des locataires fiables.
- Le prix de la part par rapport à la valeur du patrimoine : Le prix de la part d’une SCPI est un indicateur clé pour les investisseurs. Si le prix de la part est relativement élevé par rapport à la valeur du patrimoine, cela peut signaler une surévaluation, ce qui peut poser des risques. Par exemple, comme une part surévaluée peut se déprécier avec le temps, cela peut entrainer une perte pour l'investisseur. De plus, les parts surévaluées sont souvent plus sensibles aux fluctuations du marché, ce qui peut entraîner une instabilité accrue. Enfin, si la surévaluation est largement reconnue, il peut être plus difficile de revendre les parts à un prix avantageux. À l'inverse, un prix de part trop bas peut indiquer une sous-évaluation, potentiellement avantageuse pour le nouvel investisseur mais parfois synonyme de difficultés temporaires de la SCPI. Il est donc crucial de comparer le prix de la part avec la valeur réelle des biens pour s'assurer de la stabilité et de la rentabilité de l'investissement.
- La capacité de la SCPI à traverser les crises : grâce à une stratégie de diversification, certaines SCPI ont su résister aux chocs économiques. A ce titre, les SCPI CORUM ont démontré à maintes reprises leur résilience en période de bouleversements, en maintenant leurs prix de parts et en atteignant leurs objectifs de performance, y compris, par exemple, durant les turbulences du COVID et la remontée des taux d'intérêts. Pour l’épargnant, il s’agit donc aussi d’un gage de qualité à prendre en compte.
Rappelons-le : l'immobilier n'est pas à l'abri des risques. A titre d’exemple, la pandémie de COVID-19 a provoqué des perturbations majeures dans le secteur, avec des baisses de valeur et des difficultés de location. De plus, la remontée des taux d'intérêt peut elle aussi impacter négativement la rentabilité des investissements immobiliers, en augmentant les coûts de financement et en réduisant la demande des acheteurs. C’est aussi pour cela que les SCPI doivent continuellement adapter leurs stratégies, pour maintenir le plus de stabilité possible au sein de leurs portefeuilles.
En somme, pour optimiser votre placement, l’idéal est de vous faire accompagner par un professionnel. Une équipe dédiée est disponible à cet effet au sein de CORUM L’Epargne. Comme le rappelle Paris Match, ce dernier doit être choisi avec soin : "Il ne doit pas être uniquement guidé par le niveau de commission qu’il perçoit."
CORUM, un pionnier de la diversification géographique
Dans cet univers concurrentiel, certaines SCPI ont fait le choix de l’international. A ce titre, Paris Match met en avant le groupe CORUM, qui apparaît comme un pionnier des SCPI hors de France. Rappelons que CORUM Origin a été la première SCPI française à investir largement par-delà l'Hexagone, et que le groupe CORUM s’est encore illustré récemment avec le lancement de la SCPI CORUM USA, fin 2024.
Par ailleurs, comme l’explique Philippe CERVESI, président de CORUM Asset Management : « Qu'il s’agisse d'actions ou d'immobilier, allouer une partie de votre épargne aux États-Unis, à hauteur de 25 % ou 30 %, est un gage de bonne diversification, au regard notamment d’une croissance structurellement supérieure à celle de la zone euro. Le marché américain présente une fenêtre de deux ou trois ans pour intervenir à des prix très décotés. »
Cette stratégie permet d’accéder à des opportunités de marché différentes afin de répartir les risques liés à une zone géographique, tout en visant des rendements potentiels supérieurs. Toutefois, investir à l’étranger implique des défis, notamment en ce qui concerne la gestion des devises.
Fort de son expertise de longue date dans le marché des SCPI, le groupe CORUM l’a pris en considération dans l’élaboration de sa stratégie. Philippe CERVESI précise : « C’est un risque calculé dont nous avons tenu compte dans l’objectif de performance de 4,5 % annoncé, que nous aspirons à dépasser. Nous allons gérer la devise avec agilité en saisissant les moments favorables pour convertir les euros collectés en dollars. »
Diversification et régularité : les clés d’un investissement mieux maîtrisé
L’article de Paris Match rappelle également quelques principes pour diluer les risques :
- Pour les petits budgets : il est préconisé de privilégier une SCPI diversifiée en Europe ayant fait ses preuves face aux crises.
- Investir régulièrement : cela permet de réduire les risques liés aux fluctuations du marché en répartissant les achats dans le temps.
- Réinvestir les dividendes : cette stratégie, pour ceux qui n’ont pas besoin de revenus immédiats, peut accroître la rentabilité sur le long terme.
- Opter pour un portefeuille diversifié : il est possible de miser sur des SCPI investissant dans différents secteurs (comme les bureaux, les commerces, la logistique) et zones géographiques répartit également les risques. Comme le dit si bien l’adage : « ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier ».
Les SCPI ont su s’adapter à un environnement en mutation, et les investisseurs disposent aujourd’hui d’un large choix. Mais nous rejoignons les principes évoqués par Paris Match : la clé d’un investissement réussi reste la diversification et une approche réfléchie, en jouissant idéalement de l’accompagnement d’un professionnel de l’investissement financier.
Avant toute décision, veillez à bien comprendre les risques inhérents à chaque SCPI.
Acheter des parts de SCPI est un investissement immobilier. Comme tout placement immobilier, il s’agit d’un investissement long terme dont la liquidité est limitée. Nous vous recommandons une durée de placement de 10 ans. Notez qu’il existe un risque de perte en capital. De plus, les revenus ne sont pas garantis et dépendront de l’évolution du marché immobilier et du cours des devises. Nous précisons que CORUM Asset Management ne garantit pas le rachat de vos parts. Enfin, comme pour tout placement, les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
(1) Le taux de rendement interne (TRI) mesure la rentabilité de l’investissement sur une période donnée. Il tient compte des dividendes distribués, de l’évolution de la valeur de part sur la période, ainsi que des frais de souscription et de gestion supportés par l’investisseur. Il intègre également le fait que la valeur de l’argent évolue dans le temps : en effet, 1 € aujourd'hui vaut plus que 1 € dans 1 an, car on peut immédiatement réinvestir cet euro et le faire fructifier.
(2) Le taux de distribution est le ratio entre les dividendes versés par une SCPI et le prix moyen de la part. Il est calculé en divisant le montant total des dividendes par la valeur moyenne de la part sur une période donnée.