SCPI : vers un nouveau modèle du bureau ?
Il est régulièrement évoqué que, suite à la crise sanitaire et la hausse du télétravail, le monde professionnel pourrait s’affranchir des bureaux dans un futur proche. Néanmoins, le groupe CORUM a continué d’investir dans ce secteur en 2020 via ses SCPI. Le bureau, est-ce donc vraiment terminé ? Plus d’un an après le début de la crise sanitaire, Philippe Cervesi, Directeur de l’Immobilier, revient sur les évolutions et tendances observées en entreprise pour répondre à cette question.
Extrait du webinaire "2021 : ai-je toujours es bons réflexes pour mon épargne ?" (17/03/2021)
RETRANSCRIPTION :
Le bureau, ce n’est pas terminé. En tout cas, pas de notre point de vue. Déjà, on le constate ne serait-ce qu’à l’échelle de notre entreprise, et c’est un vecteur assez intéressant : tous les collaborateurs ont envie de revenir au bureau. Ils ont envie de retrouver une vie sociale qui intègre cet aspect professionnel. On voit des collègues, on échange et c’est aussi de cette manière que l’on s’approprie l’ADN de l’entreprise. C’est en tout cas un phénomène que l’on observe chez nos collaborateurs.
Un lieu indispensable pour développer la culture d’entreprise et la créativité des employés
De façon plus générale, le télétravail a apporté des choses intéressantes. Il a notamment démontré que l’on pouvait efficacement travailler à distance et a, d’une certaine façon, été créateur de valeur. Néanmoins, le télétravail à l’extrême, comme on peut parfois le lire dans la presse, n’a pas d’avenir selon nous.
Pourquoi ? Je vais vous donner deux exemples.
Le premier, plusieurs grosses entreprises américaines souvent avant-gardistes, dont IBM et Yahoo, ont à la fin des années 90 voulu passer 50 % de leurs effectifs en télétravail à plein temps. Elles ont vite fait machine arrière car elles se sont rendu compte qu’elles créaient des consultants en interne, des gens qui n’avaient plus aucune culture d’entreprise, qui ne s’appropriaient plus ses codes et ses valeurs. Des gens qui s’apercevaient qu’ils pouvaient travailler de façon complètement indépendante. Par ailleurs, le niveau de créativité a très rapidement baissé. Les études menées par les équipes des ressources humaines montraient notamment que le manque d’échanges et de gestuelles faisait considérablement baisser l’inventivité des employés.
Le second, c’est que pour une entreprise, il est primordial de fédérer et de recruter des talents. Pour ce faire, ces gens-là doivent s’identifier à l’organisation, doivent avoir des objectifs en commun et des échanges au quotidien. La priorité des entreprises, et on le constate lors des échanges avec nos locataires, va donc plutôt être de créer des espaces de vie au sein des bureaux.
L’avenir du bureau passera par le développement de lieux de vie et d’échanges
Évidemment, on va aller vers un modèle un peu différent. On va privilégier les open-spaces et les lieux où il peut y avoir des interactions, les lieux où l’on peut manger à plusieurs, faire du sport ensemble, échanger à la machine à café, mais tout cela sera générateur de mètres carrés. On va donc peut-être en abandonner certains suite à la démocratisation du télétravail, au rythme d’un à deux jours par semaine, mais on va en ajouter pour créer ces espaces de vie. Des espaces où les collaborateurs vont créer du lien.
Avec encore plus de hauteur, on se dit aujourd’hui qu’il y a des zones où les loyers sont très chers, comme les ultra-centres-villes, mais qu’avec le recours au télétravail, on peut peut-être se déporter un peu, créer un siège où l’on paiera un loyer moins cher du mètre carré, avec plus de surface, ce qui permettra d’être à l’image de l’entreprise. Cela va donc plutôt dans le sens des SCPI puisque si l’on regarde le patrimoine des SCPI CORUM, on s’aperçoit qu’il est souvent composé de grosses entreprises installées en périphérie, avec des baux très longs et une grosse sécurité locative.
Il y a donc deux notions à ne pas confondre. La première, c’est la volonté des entreprises, dans le contexte actuel, de faire des économies et de baisser les charges relatives aux loyers.
Mais ce que l’on peut également constater de manière générale, que ce soit les salariés, les fonctionnaires et les entreprises ou les administrations, les gens ont envie de se retrouver pour partager des expériences. Après tout, le monde professionnel est un lieu de sociabilisation et on constate un manque assez fort de ce côté-là.
Par
PHILIPPE CERVESI
Retrouvez le webinaire complet : "2021 : ai-je toujours les bons réflexes pour mon épargne ?" (17/03/2021)
Acheter des parts de SCPI est un investissement immobilier. Comme tout placement immobilier, il s’agit d’un investissement long terme dont la liquidité est limitée. Nous vous recommandons une durée de placement de 10 ans. Contrairement au livret A par exemple, ce placement comporte des risques. Il existe tout d’abord un risque de perte en capital. De plus, les revenus ne sont pas garantis et dépendront de l’évolution du marché immobilier. Nous précisons que CORUM Asset Management ne garantit pas le rachat de vos parts. Enfin, comme pour tout placement, les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Les SCPI CORUM Origin, visa SCPI n°12-17 de l'AMF du 24 juillet 2012 ; CORUM XL, visa SCPI n°19-10 de l'AMF du 28 mai 2019 et EURION, visa SCPI n°20-04 de l’AMF du 21 janvier 2020 sont gérées par CORUM Asset Management, société de gestion de portefeuille, SAS au capital social de 600 000€, RCS Paris n° 531 636 546, siège social situé 1 rue Euler 75008 Paris, agréée par l'AMF (Autorité des marchés financiers, 17 place de la Bourse 75082 Paris Cedex 2) le 14 avril 2011 sous le numéro GP-11000012 et sous le régime de la directive AIFM 2011/61/UE. Elles sont distribuées par CORUM L'Épargne, SAS au capital social de 100 000 €, RCS Paris n° 851 245 183, siège social situé 1 rue Euler 75008 Paris, inscrite auprès de l’ORIAS sous le numéro 20002932 (www.orias.fr) en ses qualités de conseiller en investissements financiers, membre de la CNCIF, chambre agréée par l’AMF, de mandataire en opérations de banque et services de paiement, de mandataire d'intermédiaire d'assurance et d’agent général d’assurance sous le contrôle de l’ACPR, 4, place de Budapest CS 92459 75436 Paris Cedex 9.