Un an de guerre en Ukraine : quel bilan pour votre épargne ?

A l'est de l’Europe, une guerre a été déclenchée il y a un peu plus d'un an par Vladimir Poutine contre un pays frère, l'Ukraine. Tout cela nous paraissait bien loin de notre quotidien. Pourtant, son impact sur nos vies rend en réalité le conflit très proche de nous. Quelles répercussions pour votre épargne ? Et quels placements privilégier ? 

 

Un monde en pleine mutation 

Il y a un an, la Russie tentait d'envahir l’Ukraine , déclenchant un conflit majeur aux portes de l’Europe, dont nous commençons seulement maintenant à entrevoir toutes les répercussions. Humainement, cette guerre est une tragédie ; elle est aussi un danger pour nos démocraties. Economiquement, nous en ressentons l’impact dans notre vie de tous les jours. L’inflation a flambé aux quatre coins du monde : les prix du gaz, des carburants et de centaines de produits alimentaires ont explosé... Et pour cause : ce n’est rien moins que le premier fournisseur d’énergie fossile de l’Europe (la Russie représente 40 % à 50 % des importations de gaz en Europe et 20 à 25 % des importations de pétrole selon un rapport du Sénat ; elle assure 37 % des importations de gaz en Allemagne, mais « seulement » 24 % de celles de la France) qui a attaqué un pays voisin des pays membres de l’OTAN. La Russie et l’Ukraine faisaient aussi office de grenier à céréales pour toute la planète…  

Personne ne croyait à cette guerre avant que les premiers bombardements ne dévastent l’Ukraine. Mais lorsqu’ils se sont rendus à l’évidence, les investisseurs ont fortement accusé le coup. Les marchés réagissent vite à tout événement susceptible de les affecter, a fortiori quand il s’agit d’une guerre en plein monde occidental. Et leurs réactions se lisent aussitôt dans les valeurs de vos placements : qui dit contexte anxiogène et moins de chiffres d’affaires pour les entreprises, dit plus de risques et chute des marchés. Actions, obligations, bitcoin… Tous ont flanché. Certains, comme la cryptomonnaie, se sont même littéralement effondrés : en quelques mois, le bitcoin a perdu les 2/3 de sa valeur. Dans ce dernier cas, pas vraiment de surprise, faut-il encore que la valeur repose sur autre chose que la confiance.

Les pénuries de matières premières et d’énergie ont quant à elles renforcé l’inflation qui avait commencé à se manifester fin 2021, lorsque, après deux années de pandémie, la demande avait repris en force alors que les outils de production n'avaient pas encore totalement redémarré et que les flux de logistique continuaient d’être perturbés. Or, une offre qui reste limitée signifie une flambée des prix. Pour tenter de limiter cette inflation, les banques centrales ont pris la décision d’augmenter leurs taux directeurs, ces taux qui leur permettent de réguler l’activité économique d’un pays ou d’une zone géographique. Dans la foulée, les banques n’ont eu d’autre choix que de remonter leurs propres taux d’intérêt. Objectif : freiner l’envolée des prix en limitant la capacité d’investissement et de consommation des ménages et des entreprises. Avec pour dommage collatéral d’impacter encore un peu plus les résultats des entreprises… 

La guerre a beau être relativement éloignée de nous (plus de 2 000 km séparent Paris de Kiev) … mais moins de 1 000 km séparent la frontière française de la frontière ukrainienne), ses répercussions impactent donc directement notre quotidien, en premier lieu sous forme de pénuries de matières premières et de hausses des prix.   
 

Il redevient intéressant d’épargner 

S’il fallait trouver aux bouleversements actuels un effet positif pour les épargnants, c’est du côté des rendements qu’il faudrait regarder : l’argent rémunère à nouveau. Grâce à la hausse des taux, il redevient intéressant d’épargner. À condition de sélectionner des placements capables de battre l’inflation, dont le taux doit servir de point de référence pour votre épargne : en l’occurrence en France, 5,2 % en moyenne sur 2022. Un produit qui propose un taux de rendement inférieur à celui de l’inflation vous fait perdre de l’argent ; celui qui affiche un rendement supérieur vous permet d’en gagner. Et plus l’inflation monte, plus il est important de bien sélectionner les produits pour rester dans le vert même si le taux d’inflation continue de grimper… 

Voilà qui exclut d’emblée le livret A, qui je le rappelle atteint 3 % de rendement depuis le 1er février, après trois hausses en douze mois. Des hausses insuffisantes pour faire du Livret A un placement rentable. Conformons-nous donc à l’usage qui est le sien : être le réceptacle d’une épargne de précaution. 

 

Choisir des placements capables de battre l’inflation 

Il existe des placements en mesure de battre l’inflation. Chez CORUM nous pensons que suivre une stratégie internationale et diversifiée pour élargir l’horizon d’investissement et rechercher les bonnes affaires donne de meilleures armes pour lutter contre l'inflation. C'est ce que vise à faire notre démarche opportuniste et internationale et précisément celle des SCPI CORUM. Atteignant ou dépassant année après année leurs objectifs de performance, elles ont encore affiché en 2022 des rendements de 6,88 % pour CORUM Origin, 5,97 % pour CORUM XL et 6,47 % pour CORUM Eurion. Chacune des SCPI CORUM a également procédé l’an dernier à une augmentation de son prix de part, reflétant la hausse de valeur de son patrimoine immobilier. Pour les épargnants, l’augmentation du prix de part est une démarche importante : elle cristallise entre leurs mains la valorisation des immeubles détenus par la SCPI. Ainsi, en 2022, en tenant compte à la fois du rendement et de l’augmentation du prix de part, les SCPI CORUM ont rapporté concrètement aux épargnants 11,01 % pour CORUM Origin, 9,14 % pour CORUM XL et 11,86 % pour CORUM Eurion.  
Être opportuniste, c’est être agile, sentir les basculements et savoir saisir les occasions de marché. Sur le marché de l’investissement immobilier, c’est être vendeur quand les prix sont élevés et acheteur quand ils baissent.
Pour les investisseurs qui achètent à crédit, la hausse des taux d’intérêts leur a “compliqué la vie” : intérêts plus élevés, banques plus réticentes à prêter... Il y a donc moins d’argent disponible pour l’investissement. Les acheteurs sont donc plus rares et avec moins de moyens. Les vendeurs ne mènent donc plus la danse et les acheteurs, quand ils ont la main, font les nouveaux prix. Vous l’aurez compris : c’est maintenant que se dénichent les meilleures opportunités, c’est maintenant qu’il faut investir ! Et si la SCPI réalise de bonnes affaires, c'est évidemment une perspective intéressante pour ceux qui lui auront confié leur épargne. 

 

Saisir les opportunités de marché 

Il en va de même pour les prêts aux entreprises “les obligations”. Rappelons qu’une obligation est un emprunt réalisé par une entreprise directement auprès des investisseurs, emprunt qu’elle est tenue de rembourser et pour lequel elle verse des intérêts réguliers.

L’épargne obligataire présente donc elle aussi des opportunités, avec des intérêts payés aux prêteurs plus élevés et dans de nombreux cas avec des taux servis supérieurs à l’inflation.
Bien sûr, les tensions liées à la guerre en Ukraine ne sont pas neutres pour les entreprises et peuvent impacter leur chiffre d’affaires à la baisse. Mais ces entreprises en ont vu d’autres ! Elles ont notamment tiré les leçons de la pandémie de COVID-19.  D’après les spécialistes des obligations, ces événements ne devraient donc pas les empêcher de rembourser leurs dettes, à commencer par les obligations.  
Pour répondre au contexte économique actuel et permettre aux épargnants de tirer parti de la hausse des taux, CORUM L’Épargne a lancé en novembre dernier le fonds CORUM Butler Entreprises. Ce fonds dit « daté » (c’est-à-dire dont l’échéance est déterminée à l’avance, en l’occurrence 2029) affiche un objectif de performance annualisé de 5 %. 
SCPI et obligations peuvent être souscrites par le biais d’un contrat d’assurance vie. Le contrat CORUM Life vous donne notamment accès aux solutions de CORUM L’Epargne tout en bénéficiant gratuitement de l’enveloppe fiscale avantageuse de l’assurance vie puisqu’il n’existe pas de frais sur le contrat – seuls sont prélevés les frais propres aux produits d’épargne que vous sélectionnez. Que vous souscriviez en direct ou via le contrat CORUM Life les frais restent les mêmes. Une innovation utile, elle aussi, pour votre pouvoir d’achat. Preuve que notre engagement pour votre épargne n’est pas une parole en l’air !   

 


Les fonds obligataires distribués par CORUM L'Épargne permettent d’investir sur le marché européen des obligations à haut rendement et de générer des intérêts potentiels sur les sommes prêtées aux entreprises. Ces obligations à haut rendement présentent un caractère spéculatif comparé aux « obligations d’État » : une recherche d’un rendement plus important en contrepartie d’un risque plus élevé. Ces fonds obligataires n’offrent aucune garantie de rendement ou de performance et présentent un risque de perte en capital. Nous attirons votre attention sur le fait que les performances passées ne présagent pas des performances futures. Elles ne sont pas constantes dans le temps car les obligations achetées par les fonds sont soumises aux évolutions et aux aléas des marchés.
CORUM Butler Entreprises est un fonds obligataire, compartiment du fonds irlandais CORUM Butler UCITS ICAV agréé par la Banque Centrale d’Irlande (n° C176706). CORUM Butler Entreprises est géré par CORUM Butler Asset Management domicilié à Dublin et agréé par la Banque Centrale d’Irlande le 19 octobre 2018 (n° C176313). Les documents d’information de CBE   sont disponibles sur https://www.corum.fr/