Les produits commercialisés par CORUM L'Épargne sont des investissements long terme qui n’offrent aucune garantie de rendement ou de performance et présentent un risque de perte en capital et de liquidité. Les revenus ne sont pas garantis et dépendent de l’évolution du marché immobilier et financier et du cours des devises. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

 

 

Conseillers en investissement financiers

L’assurance vie est un placement qui peut permettre de diversifier le patrimoine de l’épargnant. Plusieurs produits, appelés supports d’investissement, sont nichés au sein d’un même contrat. L’épargne de l’adhérent (ou souscripteur) est répartie entre ces produits. Leur taux de rendement et leur niveau de garantie ne sont pas identiques. Les fonds euro offrent une meilleure sécurité en contrepartie d’un plus faible rendement. À l’inverse, les unités de compte (UC), composées d’actions et d’obligations, possèdent un rendement potentiel plus important, mais s’accompagnent d’un plus grand risque de perte en capital.

Chaque adhérent est libre de choisir la manière dont il répartit son capital entre les supports d’investissement proposés par l’assureur. Il a la possibilité de s’appuyer sur les compétences d’un conseiller en investissement financier (CIF) pour l’aider à prendre des décisions éclairées.

 

Qu’est-ce qu’un CIF et quand solliciter son expertise ?

Il n’est pas nécessaire d’avoir des connaissances particulières en finance pour investir dans l’assurance vie. Des conseillers en investissements financiers peuvent néanmoins guider l’épargnant dans le choix des supports d’investissement. Ces professionnels dispensent des conseils sur la manière dont leurs clients devraient placer leur argent.

Les missions du CIF portent principalement sur les domaines suivants :

  • conseils en investissement dans des placements financiers tels que des actions, fonds euro, obligations, parts de fonds communs de placement (FCP)…
  • conseils sur la gestion d’un portefeuille d’actifs financiers et exécution des ordres d’achat ou de vente d’actifs, la négociation de ventes et d’achats pour le compte de l’épargnant ;
  • conseils sur des investissements non financiers (œuvres d’art, souscription à une rente viagère, bijoux, métaux précieux…).

Le conseiller en investissement financier intervient dans le but de fournir des recommandations. Il oriente son client vers les stratégies d’investissement et de gestion d’actifs qui correspondent à son profil. En revanche, il n’est pas habilité à assurer des missions de gestion. Si l’épargnant souhaite confier la gestion de son portefeuille d’actifs à un professionnel, il doit s’adresser à un prestataire de services d’investissement (PSI) et non à un CIF. Le PSI doit obligatoirement être agréé par l’autorité des marchés financiers (AMF) ou par l’autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR).

Pour effectuer un achat ou une vente de titres, l’épargnant fait part de son intention au CIF. Celui-ci la communique ensuite à la société qui gère le fonds d’investissement si les conditions suivantes sont remplies :

  • l’investisseur souhaite émettre un ordre de vente ou d’achat de parts dans une structure de placement collectif (SCPI par exemple) ;
  • le conseiller en investissement financier est préalablement intervenu pour conseiller son client sur le placement concerné.

 

L’engagement des CIF envers les épargnants

Les missions de conseil des CIF sont strictement encadrées. Ils sont tenus de respecter certaines obligations vis-à-vis de leurs clients, ce qui optimise la fiabilité des recommandations fournies en matière de placement.

Lorsqu’il se présente à son client, le conseiller en investissement financier doit fournir les éléments essentiels le concernant :

  • son numéro d’immatriculation auprès de l’organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance (ORIAS) ; 
  • son agrément de l’AMF ou de l’ACPR ;
  • ses coordonnées ;
  • son statut
  • son numéro SIREN (Système d’identification du répertoire des entreprises)
  • les associations auxquelles le CIF adhère.

Avant de délivrer des conseils en investissement financier, le CIF doit prendre le temps de se renseigner sur son client et sur sa situation financière. Pour ce faire, il l’interroge sur ses objectifs d’investissement, évalue son appétence au risque et donc sa capacité à subir une éventuelle perte en capital. Le CIF se renseigne également sur l’horizon de placement de l’épargnant et sur ses connaissances en matière d’investissements financiers. Ces différentes informations permettent au conseiller de définir une stratégie sur mesure.

Une lettre de mission est établie afin de préciser les missions du CIF et les modalités d’exécution des différentes prestations qu’il propose à son client, ce qui inclut sa rémunération.

Le CIF a l’obligation de délivrer un rapport écrit à son client à chaque conseil. Le document doit clairement mentionner les détails de la recommandation. Le rapport doit également démontrer la pertinence des conseils fournis au regard du profil de l’investisseur. Ainsi, le document est impérativement fondé sur des critères personnalisés, basés sur les précédents échanges entre le CIF et son client. En se fondant sur les informations transmises par son client, le CIF évalue les différents instruments financiers et sélectionne uniquement ceux qui correspondent au profil de l’épargnant. Ce travail demande une analyse détaillée de chaque support d’investissement afin de garantir la pertinence de la recommandation.

 

Recours à un CIF : quelles sont les bonnes pratiques ?

Le conseiller en investissement financier a pour mission de délivrer des informations justes et non trompeuses pour éclairer son client dans les prises de décision relatives à des placements financiers. Pour pouvoir exercer son métier, il doit avoir suivi une formation adéquate et obtenir une certification attestant de son aptitude à offrir des prestations conformes aux réglementations en vigueur.

En amont, l’épargnant peut s’assurer que le CIF qu’il a sollicité possède les connaissances et habilitations requises. Outre le numéro d’enregistrement auprès de l’ORIAS et l’agrément de l’ACPR ou de l’AMF, le conseiller en investissement doit également adhérer à une association professionnelle agréée par l’AMF.

Suivant le Code monétaire et financier, le CIF doit également souscrire une assurance RC (responsabilité civile) couvrant une période de douze mois. Le contrat en question est tacitement reconductible. L’investisseur est donc en droit de vérifier si son CIF répond à cette obligation d’assurance.

L’épargnant doit par ailleurs rester conscient que les investissements financiers ne sont pas exempts de risques. Si le CIF propose un placement au taux de rendement particulièrement attractif, cela signifie que le risque de perdre le capital épargné est plus élevé.

Le CIF intervient en tant que conseiller. Cela signifie que la décision finale revient à l’épargnant et que ce dernier n’est pas obligé de suivre les recommandations qui lui ont été dispensées.