Les produits commercialisés par CORUM L'Épargne sont des investissements long terme qui n’offrent aucune garantie de rendement ou de performance et présentent un risque de perte en capital et de liquidité. Les revenus ne sont pas garantis et dépendent de l’évolution du marché immobilier et financier et du cours des devises. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

 

 

Obligation

Produit d’épargne préféré des Français, le contrat d’assurance vie permet d’investir dans plusieurs types d’actifs appelés supports d’investissement : les fonds euros et les unités de compte. La diversification de ces supports augmente les perspectives de rentabiliser l’épargne, les risques et les avantages étant répartis entre plusieurs produits.

On distingue deux grandes familles de contrats. Les contrats monosupports offrent accès à une seule classe de supports d’investissement : les fonds euros. Le capital investi est garanti mais, en contrepartie, le taux de rendement est assez bas. A contrario, les contrats multisupports permettent d’investir à la fois en fonds en euros et en unités de compte (UC). Les obligations font partie des investissements effectués par les supports d’un contrat d’assurance vie. Ils permettent de générer des bénéfices potentiels qui constituent le capital du contrat reversé au bénéficiaire lors du décès de l’assuré. Les obligations constituent l’investissement privilégié des fonds euros. Leur rendement est moins élevé que pour les unités de compte, mais le capital n’est pas garanti pour ces dernières.

Définition des obligations

Une obligation correspond à la part d'un emprunt réalisé par une entreprise ou par un État pour financer ses activités. Celui-ci est effectué, non pas auprès d’une banque, mais directement auprès d’investisseurs sur les marchés financiers. À l’image d’un crédit bancaire, cet emprunt obligataire suppose que l’entreprise ou l’État paie régulièrement (chaque année par exemple) des intérêts aux « prêteurs » jusqu’à la date de remboursement finale. Lorsque que cette échéance (date de remboursement) arrive, les émetteurs de l’obligation (les entreprises ou États) doivent rembourser l’intégralité de la somme qui leur a été prêtée.

Il existe différents moyens d’investir dans des obligations. L’un d’entre eux consiste à souscrire un contrat d’assurance vie ou un PER. Le souscripteur consent à ce que l’assureur prête son épargne à un ou plusieurs émetteurs, le plus souvent des États. Le taux de rémunération est connu lors de la souscription. Les intérêts générés sont alors versés à l’épargnant à une fréquence définie en amont qui est généralement d’une fois par an.

Les obligations sont soumises à une certaine échéance :

  • moins de 3 ans pour les investissements à court terme ;
  • de 3 à 6 ans pour les placements à moyen terme ;
  • 7 ans et plus pour les obligations souscrites à long terme.

Cette échéance est connue à l’avance, ce qui permet au souscripteur du contrat d’assurance vie de prendre une décision éclairée lors de la répartition de son capital entre les supports d’investissement. Jusqu’à la fin de la période en question, l’épargnant ne perçoit que les intérêts. Le montant de ces intérêts prend la forme de coupons d’obligation qui spécifie le montant du taux. Celui-ci peut être fixe ou variable. Le montant de cette potentielle rémunération est en grande partie déterminé par le risque. Les obligations les plus risquées possèdent les taux d’intérêts les plus élevés.

Le remboursement de l’obligation est effectué en intégralité à l’échéance. Le capital initialement placé par l’épargnant lui est alors restitué.

 

Les différents types d’obligations

Si toutes les obligations nichées au sein des fonds obligataires des supports en UC des contrats d’assurance vie fonctionnent sur le même principe, elles diffèrent selon le type de taux d’intérêt qui les régit.

On parle d’obligation à taux fixe lorsque le montant du coupon ne varie jamais. La rémunération de l’épargnant reste la même jusqu’à l’échéance des obligations.

Dans le cas des obligations à taux variable, les intérêts suivent les taux des marchés financiers. Ils sont susceptibles de baisser, ce qui réduit le rendement de l’investissement, ou d’augmenter ce qui l’améliore.

Il existe également des obligations indexées. Dans ce cas, son capital, ses intérêts, ou même les deux, varient suivant l’inflation ou en fonction d’un autre indicateur précisé dans le contrat (taux monétaire ou obligataire par exemple).

Enfin, il y a les obligations à coupon zéro. Elles génèrent des intérêts, mais l’épargnant ne les perçoit pas régulièrement. En effet, les intérêts ne sont versés qu’en une fois : au moment de l’échéance de ces obligations. La rémunération est de ce fait directement additionnée au capital initial.

Certaines obligations sont converties en actions lorsqu’elles arrivent à échéance. Dans ce cas, le capital investi n’est pas remboursé.

En tant qu’organisme de contrôle, l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) veille à ce que les informations mentionnées dans les documents promotionnels relatifs aux obligations soient non trompeuses et exactes et approuve l’émission obligataire.

 

Obligations : les bonnes pratiques pour investir judicieusement

Le rachat obligataire avant terme est envisageable. L’émetteur des obligations rembourse alors les épargnants en restituant le capital majoré des intérêts. Cependant, rien ne garantit à l’épargnant qu’un tel cas de figure se présente. Dans cette optique, il est essentiel d’investir dans des obligations dont l’échéance est cohérente avec l’horizon de placement de l’épargnant. Il est ainsi plus prudent de n’investir qu’une somme à laquelle l’assuré est prêt à renoncer jusqu’à l’échéance du placement.

Il faut également savoir que le fait de vendre des obligations avant leur échéance soumet l’épargnant à des risques de perte. Bien souvent, ces opérations s’effectuent lorsque les taux sont au plus bas.

En plus de considérer le délai du placement, il est important de se renseigner sur le type d’obligations concerné. Le calcul des intérêts étant différent, ce paramètre permet à l’épargnant de mieux planifier la gestion de son épargne.

Des taux d’intérêts élevés offrent la perspective d’être fortement rémunéré. Cependant, les obligations les mieux rémunérées sont les plus risquées.

Afin de limiter les risques, il est conseillé aux épargnants de diversifier leurs supports de placement. Cela concerne également les différents types d’obligations et leurs émetteurs.

 

Est-ce risqué d’investir dans des obligations ?

Par principe, tout investissement est risqué. C’est le niveau de risque encouru qui est variable en fonction de la nature et des caractéristiques du support de placement choisi.

Les obligations présentent un risque de défaut. Cela signifie qu’à échéance, il est possible que l’émetteur soit dans l’incapacité de rembourser le capital emprunté. Les assurances ne garantissant pas le capital, il y a un risque que le souscripteur du contrat d’assurance vie perde une partie de son capital. Dans le cas des obligations à coupon zéro, la perte peut à la fois concerner le capital et les intérêts.

Il y a ce que l’on appelle le risque de taux qui a lieu au cours de la vie de l’obligation : si les taux baissent, sa valeur augmente et inversement. La cession (vente) avant échéance expose donc l’épargnant au risque d’enregistrer des pertes plutôt que des bénéfices. Ce risque de taux est plus élevé lorsque l’obligation est émise à long terme.

Toujours en cours de vie de l’obligation, il y a également le risque de liquidité. Le marché est peu liquide car il y a peu d’échanges (ventes/achats). Il est donc relativement difficile de trouver des acheteurs à un prix et des conditions favorables. Dans un tel contexte, l’épargnant a peu d’intérêt à céder ses actifs avant échéance.

Enfin, les obligations sont soumises au risque d’inflation lorsqu’elles sont émises en devises étrangères.

Afin de réduire ces risques, les compagnies d’assurance fournissent des documents présentant les obligations dans les moindres détails (émetteur, taux de rémunération, périodicité de versement des coupons, durée de vie…). Les adhérents ont accès à ces renseignements avant de décider s’ils souhaitent investir dans une obligation donnée ou s’ils préfèrent allouer leur capital à d’autres supports d’investissement. En cas de doute, il est préconisé de se faire conseiller par des professionnels qui sont en mesure de présenter les avantages et les risques d’une obligation de manière factuelle et impartiale.