Des rendements attractifs et des opportunités d’entrée sur le marché européen
Le mardi 21 juin 2022, CORUM L’Épargne vous proposait un webinaire inédit, animé par Baptiste Bruneau (Directeur commercial de CORUM L’Épargne), afin d'aborder notamment, avec Frédéric Puzin (Président du groupe CORUM) et Olivier Becker (Expert obligataire du groupe CORUM), les niveaux de rendement offerts par le marché européen des obligations à haut rendement.
Baptiste : On observe des niveaux d’inflation très élevés mais, dans ce contexte, en quoi est-ce le bon moment d’investir sur le marché européen des obligations à haut rendement ?
Olivier : Alors tout d’abord, il faut comprendre ce qui fait le rendement d’une obligation. La première composante du rendement, c’est un taux dit « sans risque » : le taux auquel on prête à l’Etat allemand (car considéré comme le plus sûr en Europe). Comme celui de la France, ce taux a beaucoup augmenté dernièrement. Nous sommes à 1,7 % au 21 juin alors que nous étions négatifs il y a quelques mois. A ce taux sans risque, on additionne ce que l’on appelle une « prime de risque ». Lorsque nous allons prêter à une entreprise, on ne vas pas prêter au même taux qu’à l’Etat allemand car on rajoutera une prime liée au risque de défaut plus important. Ces primes de risque ont également considérablement augmenté sur le marché du haut rendement européen car on est à plus de 5 % aujourd’hui. La combinaison de ces deux facteurs fait qu’aujourd’hui et en moyenne, sur les obligations européennes à haut rendement, on a franchi la barre des 7 % (non garanti - Source Bloomberg). Seuil que nous n’avions pas atteint depuis 10 ans et la crise de l’Euro, si j’exclue le pic lié au COVID qui aura duré très peu de temps. Dans un environnement que l’on pourrait qualifier de « normal », c’est une situation que nous n’avions pas vu depuis 2012. Pour nous, c’est donc une opportunité assez unique de se positionner sur ce marché.
Frédéric : Ce qui est quand même intéressant avec le haut rendement, c’est que l’investisseur n’est pas complétement floué. On voit que cette prime de risque a toujours oscillé entre 2 et 5 %. Ce qui est intéressant, c’est que le rendement potentiel offert par ce marché est donc supérieur à l’inflation.
Olivier : Notre conviction, c’est en tout cas que ce rendement potentiel nous parait rémunérer de façon tout à fait significative le risque actuel, même s’il a bien augmenté avec des incertitudes autour de l’inflation et de la crise ukrainienne.
Frédéric : Oui, j’ajouterais qu’en parallèle de ce taux de défaut qui peut augmenter, les portefeuilles de nos fonds sont composés de centaine d’entreprises. Tout l’intérêt du fonds obligataire, c’est que, comme dans nos SCPI, la mutualisation permet dans une bonne mesure de contrebalancer les impacts négatifs d’éventuelles défaillances de paiement. On passe en effet du temps à étudier les secteurs et les entreprises pour gérer ce risque au travers de la diversification.
Baptiste : Merci à tous les deux, on comprend en effet mieux en quoi ce timing peut sembler intéressant pour se positionner sur ce marché.
Cet article est une communication marketing. Nous vous recommandons de consulter les documents réglementaires des fonds obligataires en amont de toute décision d’investissement dans lesquels sont décrits les risques liés à l’investissement et disponibles sur le site www.corumbutler.com.
Les fonds obligataires à haut rendement (obligations présentant un taux d’intérêt plus important que les « obligations d’état », mais en contrepartie d’une notation inférieure et d’un risque plus important) distribués par CORUM L’Épargne n’offrent aucune garantie de rendement ni de performance et présentent un risque de perte en capital. La valeur des placements et les rendements qu’ils génèrent peuvent évoluer à la hausse comme à la baisse. Les investissements constituant leur patrimoine sont soumis au risque de marché, de défaut et, potentiellement, au risque de change. Les performances passées ne constituent pas un indicateur fiable des performances futures.