Idée reçue : sur le maché européen des obligations à haut rendement : « Un marché encore peu développé »

Le mardi 21 juin 2022, CORUM L’Épargne vous proposait un webinaire inédit, animé par Baptiste Bruneau (Directeur commercial de CORUM L’Épargne), afin d'aborder notamment, avec Frédéric Puzin (Président du groupe CORUM) et Olivier Becker (Expert obligataire du groupe CORUM), les idées reçues sur le marché européen des obligations à haut rendement.

Baptiste : Abordons la seconde idée reçue sur le marché européen des obligations à haut rendement. Il s’agirait d’un petit marché ? D’un marché confidentiel ?

Frédéric : « L’obligataire », ça ressemble à un gros mot dit comme ça. On parle ici du marché sur lequel les entreprises se financent, mais au lieu d’aller voir leur banquier, elles vont directement à la rencontre des investisseurs.

Baptiste : Et beaucoup d’épargnants ont des obligations européenne à haut rendement au travers des produits d’épargnants qu’ils détiennent, mais ils ne connaissent finalement pas forcément ce marché. Une gestion obligataire qui, chez CORUM, s’est d’ailleurs dans un premier temps faite auprès des institutionnels. Est-ce que l’on peut revenir sur la taille de ce marché encore assez peu connu ?

Olivier : Oui, assez peu connu, car assez jeune. Lorsque l’on regarde les chiffres, au début des années 2000, il ne représentait que quelques milliards d’euros. Au cours des vingt dernières années, il s’est énormément développé pour atteindre aujourd’hui quasiment 500 milliards d’euros.

Durant cette période, on a vu un certain nombre de banques être assez frileuses dans leur volonté d’octroyer des prêts aux entreprises. Ces entreprises ont vu d’un bon œil cette alternative de financement et cela a permis de faire grossir ce marché de manière exponentielle.

Dans un contexte où les taux étaient relativement bas, des entreprises cherchaient des sources de financement pendant que des investisseurs cherchaient des rendements plus attractifs que ceux qu’ils trouvaient dans les obligations d’États.

Baptiste : Je reviens juste sur la taille des entreprises. Je t’entendais dire que les entreprises du haut rendement n’étaient pas cotées en bourse mais on voit qu’elles réalisent quand même un chiffre d’affaires moyen de 4,5 milliards d’euros ?

Olivier : On se parle en effet d’entreprises internationales avec des bases financières solides sur ce gisement du haut rendement européen.

Baptiste : Merci Olivier, c’est très clair.

Les fonds obligataires distribués par CORUM L’Épargne n’offrent aucune garantie de rendement ni de performance et présentent un risque de perte en capital. La valeur des placements et les rendements qu’ils génèrent peuvent évoluer à la hausse comme à la baisse. Les investissements constituant leur patrimoine sont soumis au risque de marché, de défaut et, potentiellement, au risque de change. Les performances passées ne constituent pas un indicateur fiable des performances futures.