Les produits commercialisés par CORUM L'Épargne sont des investissements long terme qui n’offrent aucune garantie de rendement ou de performance et présentent un risque de perte en capital et de liquidité. Les revenus ne sont pas garantis et dépendent de l’évolution du marché immobilier et financier et du cours des devises. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Valeurs mobilières
En assurance vie, les unités de compte (UC) correspondent à des supports financiers sur lesquels l’épargne est investie. Elles sont généralement mentionnées au pluriel dans la mesure où les assurés choisissent le plus souvent de diversifier leurs supports d’investissement en en sélectionnant plusieurs. Ces UC sont exprimées en parts et sont disponibles sous trois catégories : les valeurs mobilières (actions, obligations…), les valeurs immobilières (parts de SCPI…) et les valeurs monétaires (bons du Trésor, …).
Principe et fonctionnement des unités de compte (UC) en valeurs mobilières
Également appelées “instruments financiers”, les valeurs mobilières sont fongibles, négociables et interchangeables. Leur émission peut se faire par des personnes publiques, des personnes morales ou des personnes physiques.
La transmission des valeurs mobilières s’effectue via leur inscription en compte, en fonction de leur disponibilité. Ce sont également des actifs qui peuvent être cotés en Bourse.
Les valeurs mobilières sous forme d’actions
Une action fait référence à un titre de propriété correspondant à une fraction d’un capital détenu par une société. L’épargnant qu’on appelle actionnaire peut investir dans une action en tant que personne physique (particulier) ou en tant que personne morale (entreprise).
L’actionnaire ne détient pas uniquement des titres de propriété. Il jouit également d’un droit de vote aux assemblées générales (AG), le nombre de voix détenu correspondant au nombre d’actions possédées. Le porteur d’actions profite également d’un droit d’accès aux comptes annuels de la société. Le cas échéant, il est en droit de consulter les informations relatives aux changements de la situation patrimoniale de la société. L’actionnaire jouit également d’un droit de bénéfices, ce qui signifie qu’il perçoit des rémunérations distribuées sous formes d’actions ou de liquidités.
Les actions sont dites au porteur lorsque l’identité de l’actionnaire n’est connue que par le gestionnaire des titres, généralement une banque ou un courtier.
A l’inverse, les actions sont au nominatif lorsque l’actionnaire n’investit pas anonymement. Son identité figure alors dans le livre des actionnaires de la société qui possède le capital.
Les valeurs mobilières sous forme d’obligations
Lorsqu’un épargnant décide d’acquérir via son contrat d’assurance vie des parts sous forme d’obligations, cela revient à prêter de l’argent à la structure concernée, sachant que les obligations peuvent être émises par des Etats, par des établissements du secteur privé et du secteur public. Les obligations correspondent donc à des créances dont le remboursement est consenti sur une période définie (échéance ou maturité) en amont par l’actionnaire et son créancier.
L’achat d’une obligation permet à l’investisseur d’être rémunéré par un intérêt appelé coupon. Ce dernier peut être fixe ou variable. Dans certains cas, le coupon est indexé, ce qui signifie qu’il est révisé en fonction d’un facteur tiers comme le cours de l’or, l’inflation… Le coupon est généralement versé annuellement mais il peut également l’être mensuellement. Cette option permet à l’investisseur de tirer des revenus complémentaires potentiels de ses obligations.
Lorsque l’investissement est réalisé sur la base d’un zéro coupon, l’investisseur ne perçoit son intérêt qu’à l’échéance du prêt accordé. En toute logique, plus la durée de vie d’une obligation est longue, plus les intérêts devraient être conséquents. Les obligations présentent un risque de défaut, celui-ci fait référence à la capacité ou non à rembourser sa créance.
Et les OPCVM ?
Les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) permettent également d’investir dans des valeurs mobilières. Ils facilitent particulièrement l’accès aux titres non cotés en Bourse et aux marchés monétaires/financiers étrangers.
Les sociétés d’investissement à capital variable (Sicav) sont gérées par un conseil d’administration et des gestionnaires dans la mesure où elles jouissent du statut de sociétés anonymes (SA). Le capital de chaque épargnant permet d’augmenter celui de la Sicav, d’où la notion de capital variable. Les investisseurs sont libres d’augmenter le nombre de parts détenus et la Sicav émet régulièrement des titres sous forme d’actions, d’obligations et/ou sur le marché monétaire.
Les fonds communs de placement (FCP) fonctionnement plus simplement que les Sicav dans le sens où il n’y a pas de conseil d’administration. Ils sont gérés par une entité appelée société de gestion.
Quels sont les fonds d’investissements alternatifs (FIA) ?
Les FIA sont régulés par l’autorité des marchés financiers (AMF). Ils permettent aux épargnants de détenir des valeurs mobilières dans des fonds ouverts aux investisseurs non professionnels tels les fonds communs de placement dans l'innovation (FCPI), les fonds d'investissement de proximité (FIP) et les fonds communs de placement à risque (FCPR), notamment. Les valeurs mobilières acquises via un FIA peuvent également correspondre à des titres dans des fonds d’épargne salariale comme les fonds communs de placement d'entreprise (FCPE).
Les investisseurs professionnels ont la possibilité d’acquérir des valeurs mobilières via des fonds spécialisés.