Une solution pour diversifier son épargne
Les fonds obligataires permettent aux épargnants de diversifier leur épargne.
Les obligations, elles-mêmes, se distinguent les unes des autres par leur type, leur maturité, leur taux d'intérêt, leur niveau de risques et peuvent concerner des secteurs d’activités et des zones géographiques différents.
Cette solution peut par ailleurs s'avérer complémentaire à d'autres types investissements comme les actions, l’immobilier, les livrets...
Une solution permettant de financer des projets de développement d’entreprises
En investissant dans un fonds obligataire, un épargnant répond à un besoin de financement émis par une entreprise ou un État. Il finance donc indirectement la réalisation d’un projet de l’émetteur et peut ainsi contribuer à son développement. L’emprunt souscrit peut par exemple répondre à une diversification des activités, des projets de recherche, d’innovation ou encore à un soutien de croissance.
Une alternative à l'investissement en actions
Les obligations permettent d'apporter des liquidités à des entreprises, qui s'engagent à rembourser la totalité de la somme empruntée en plus des intérêts versés et ce à une date fixée à l'avance.
Une solution caractérisée par la possibilité de demande de rachat de ses parts
Comme pour tous les OPCVM (Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières), et malgré une durée de placement recommandée de plusieurs années, des possibilités de rachat, quotidiennes ou hebdomadaires, des parts de fonds obligataires sont possibles.
L’investissement dans un fonds obligataire est donc une solution plus « liquide » que d’autres placements financiers tels que l’immobilier. La liquidité désignant la rapidité et la facilité à vendre ou acheter un actif à prix raisonnable sans que le prix de celui-ci soit majoritairement impacté. À noter pour autant qu’il existe bien un risque de liquidité à prendre en compte avant d’investir dans les obligations (voir "Quels sont les risques d'un fonds obligataire ?").
Un support d’investissement directement lié aux entreprises financées
L’investisseur s’expose à la variation de la valeur de son épargne investie et de ses revenus qui vont dépendre de la capacité des entreprises en portefeuille à rembourser leur emprunt.
Comme pour tout investissement financier, il est donc important de diversifier un portefeuille d’obligations, tant sur le plan géographique qu’en matière de secteurs d’activité.
Durant la crise du COVID-19, le fait de détenir des obligations d’entreprise dans des secteurs qui ont pu « tirer profit » de la conjoncture (CMA CGM avec l’explosion du fret maritime liée à l’arrêt du Traffic aérien, Netflix avec la hausse de la consommation du streaming…) a permis de compenser les difficultés rencontrées par certaines entreprises évoluant dans des secteurs directement pénalisés par les mesures sanitaires (fermetures des commerces, activités ne pouvant plus accueillir de public…).
Le fait de détenir des obligations dans des pays différents a également permis de limiter les variations négatives, en capitalisant sur les zones dans lesquelles les restrictions sanitaires étaient moins importantes et, ainsi, compenser les pertes d’activité des entreprises localisées dans des pays soumis à des mesures plus sévères.
Au moment de la première vague, les commerces localisés en Europe de l’Est, dans les pays baltes ou encore dans le Grand Nord (Finlande, Norvège…) sont souvent restés ouverts contrairement à ceux situés en France, en Allemagne ou aux Pays-Bas avec des confinements stricts.
Un support d’investissement directement lié à l’évolution des taux d'intérêt
L’investisseur subit l’évolution des taux d’intérêt et des marchés financiers qui peuvent influencer positivement ou négativement la valeur de son épargne investie.
En effet, les taux d’intérêt ont un impact significatif (et mécaniquement inversé) sur le prix des obligations :
- Si les taux d’intérêt augmentent sur le marché obligataire, le prix d’une obligation déjà émise baissera. Cela s’explique par le fait que les investisseurs préféreront se diriger vers de nouvelles obligations (offrant ainsi un rendement supérieur), impactant à la baisse la demande pour les obligations existantes et donc leur valorisation.
- Au contraire, si les taux d’intérêt baissent, une obligation déjà émise proposera naturellement un rendement plus élevé que les nouveaux titres. Elle sera donc plus intéressante pour les investisseurs, ce qui aura pour effet de faire monter son prix.
Les fonds obligataire à haut rendement (avec un caractère spéculatif comparé aux obligations d’État : recherche d’un rendement plus important contre un risque plus élevé) n’offrent aucune garantie de rendement ni de performance et présentent un risque de perte en capital. La valeur des placements et les rendements qu’ils génèrent peuvent évoluer à la hausse comme à la baisse. Les investissements constituant leur patrimoine sont soumis au risque de marché, de défaut et, potentiellement, au risque de change. Nous attirons votre attention sur le fait que les performances passées ne constituent pas un indicateur fiable des performances futures.