QU'EST-CE QUE LA PERFORMANCE D'UN FONDS ?

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Comment mesure-t-on la performance d'un fonds obligataire ?

La performance d’un fonds correspond à l’évolution de sa valeur liquidative entre deux périodes déterminées (exemple pour une performance annuelle 2021 : du 31/12/2020 au 31/12/2021). La valeur liquidative va mécaniquement augmenter ou baisser de manière corrélée avec la performance des obligations qui composent le fonds.

La performance d’un fonds obligataire doit également être étudiée au regard de sa volatilité.
À performances égales, un fonds avec une volatilité plus faible sera à privilégier.

Qu'est-ce qu'une valeur liquidative ?

La valeur liquidative d’un fonds est la valeur de son actif net* divisée par le nombre de parts souscrites dans ce fonds. La valeur liquidative est calculée par l’administrateur du fonds selon une périodicité définie par le supplément / prospectus du fonds. Cette périodicité devient quotidienne dès que l'actif du fonds dépasse 80 millions d'euros.

*L’actif net d’un fonds correspond à la somme de la valeur de ses actifs (titres transmissibles et négociables sur un marché financier : les obligations dans le cas d’un fonds obligataire) à laquelle sont soustraits la somme des valeurs des dettes et les frais non encore perçus par le gérant.

Qu'est-ce qu’une part en capitalisation ?

Une part en capitalisation permet à un épargnant d’accumuler des revenus potentiels générés à partir de l'investissement initial dans un fonds obligataire. Il ne perçoit donc pas de revenus réguliers, mais la valeur de sa part évolue de manière progressive dans le temps.

Qu'est-ce qu’une part en distribution ?

Une part en distribution permet à l'épargnant de percevoir des revenus potentiels à rythme régulier. Ces revenus ne sont donc pas réinvestis dans le fonds et sont soumis à l’imposition.

L’épargnant peut donc s’orienter vers la part en capitalisation ou en distribution en fonction de sa volonté ou non de percevoir le versement régulier des intérêts potentiels.

Comment mesure-t-on la performance d’une part ?

Le calcul de la performance d’une part suit la même logique que celui de la performance d’un fonds obligataire. 

 

Exemple du calcul de la performance pour une part en capitalisation (en %) :
((Valeur liquidative finale - Valeur liquidative initiale) / Valeur liquidative initiale)

- Valeur liquidative de la part en capitalisation au 31/12/2019 : 125 €
- Valeur liquidative de la part en capitalisation au 31/12/2020 : 135 €
Performance 2020 de la part en capitalisation : ((135 - 125) / 125) = 8 %

Dans le cas d’une part en distribution, le revenu versé sous forme d’intérêts est ajouté à la valeur liquidative finale de la part.

 

Exemple du calcul de la performance pour une part en distribution (en %) : 
((Valeur liquidative finale + intérêts versés - Valeur liquidative initiale) / Valeur liquidative initiale)

- Valeur liquidative de la part en distribution au 31/12/2019 : 125 €
- Valeur liquidative de la part en distribution au 31/12/2020 : 135 €
- Total des intérêts versés sur l’année 2020 : 5 €
Performance 2020 de la part en distribution : ((135 + 5 - 125) / 125) = 12 %

La performance brute désigne la performance du fonds avant que les frais de gestion ne soient prélevés. La performance nette désigne la performance du fonds après prélèvement des frais de gestion.

À quoi correspond le taux de distribution ?

Sur les parts en distribution, ce taux, exprimé en pourcentage de la valeur liquidative actuelle du fonds, donne une indication du montant devant être distribué au cours d’une année calendaire. Il s’agit du revenu distribué aux détenteurs de parts du fonds provenant des intérêts encaissés au titre des participations détenues, divisé par la valeur liquidative en début d’année, par part. En langage CORUM, ce sont les intérêts distribués à nos souscripteurs.

Pourquoi la volatilité d’un fonds obligataire est-elle généralement inférieure à celle du marché action ?

Entre le moment où elle est émise et le moment où elle est remboursée, la valeur d’une obligation d’entreprise en euro peut essentiellement fluctuer en fonction de :

1) l’évolution des taux d’intérêt ;
2) l’évolution de l’appétit des investisseurs pour le risque ;
3) l'évolution des perspectives spécifiques de l’entreprise émettrice. 

Néanmoins, l'amplitude de ces variations est en général bien inférieure à celle constatée, par exemple, sur les marchés actions. Cela s’explique notamment par le fait que, à moins d'un défaut de l'entreprise émettrice, les flux financiers vers les investisseurs (intérêts et remboursement), sources de la rentabilité d’un fonds obligataire, sont certains et connus à l'avance à la différence de ce que l’on constate sur les marchés actions où les dividendes sont incertains et fonction de l’évolution de la conjoncture économique et de de la rentabilité de l’entreprise. 

Aussi, les phénomènes spéculatifs, quoique présents sur les marchés obligataires, sont moins puissants que sur les marchés actions. Les marchés obligataires sont donc considérés comme sensiblement moins risqués (mais aussi moins lucratifs) que les marchés actions. C'est cette faible volatilité qui justifie un niveau de risque de 2 sur une échelle de 7 pour l'ensemble de nos fonds obligataires (car les fonds de ce type ont connu des hausses et des baisses de valeur de niveau faible dans le passé), sensiblement inférieur à celui d'un fonds action. 

Les fonds obligataires n’offrent aucune garantie de rendement ni de performance et présentent un risque de perte en capital. La valeur des placements et les rendements qu’ils génèrent peuvent évoluer à la hausse comme à la baisse. Les investissements constituant leur patrimoine sont soumis au risque de marché, de défaut et, potentiellement, au risque de change. Nous attirons votre attention sur le fait que les performances passées ne constituent pas un indicateur fiable des performances futures.