Idée reçue sur le maché européen des obligations : un marché et un placement trop risqués

Le mardi 21 juin 2022, CORUM L’Épargne vous proposait un webinaire inédit, animé par Baptiste Bruneau (Directeur commercial de CORUM L’Épargne), afin d'aborder notamment, avec Frédéric Puzin (Président du groupe CORUM) et Olivier Becker (Expert obligataire du groupe CORUM), les idées reçues sur le marché européen des obligations à haut rendement.

 

 

Baptiste : Évoquons désormais une idée reçue qui consisterait à dire que le marché européen des obligations à haut rendement constitueraient un placement trop risqué. Qu’en penses-tu Olivier ?

Olivier : Puisque l’on prête de l’argent à des entreprises, évidemment le risque, c’est de ne pas retrouver son capital. C’est-à-dire de faire face à un défaut de paiement lorsque l’entreprise n’est pas en capacité de rembourser la dette qu’elle a contractée.

Baptiste : Qu’elle ne soit pas en mesure de payer les intérêts ou de rembourser le capital total.

Olivier : Ce défaut de paiement est mesuré tous les mois, tous les ans et c’est important de mettre quelques chiffres en face. Au cours des 10 dernières années, le pourcentage d’entreprises qui n’a pas honoré sa dette tourne autour de 1 %. Je trouve que ce chiffre est relativement faible. Cela permet déjà de contredire l’idée reçue qu’il s’agirait d’un marché très risqué avec des entreprises en forte difficulté.

Je rajouterais pour être complet que, lorsque vous prêtez 100 € à une entreprise, elle vous rend 100 € à l’arrivée si elle ne fait pas de défaut de paiement. Dans le cas d’un défaut de paiement, vous prêtez 100 € mais vous ne perdez pas 100 €. Il y a une « valeur à la casse » que l’on appelle le taux de recouvrement. Au cours des dix dernières années, il se situait aux alentours de 40 %, voire plus les dernières années comme en 2021 où ce taux était de 84 %.

Frédéric : Donc en 2022, on est à 0,5 %. Pour autant, on est dans un contexte économique qui peut être inquiétant, mais ce que l’on peut dire aussi, c’est que les entreprises ont toujours des activités. C’est vrai que l’on pourrait prendre peur et se dire, je fais du fonds en euros ou du Livret A. Ce qu’il faut avoir en tête, c’est que ces placements non risqués n’offrent pas un rendement qui compense l’inflation.

Ce qui est intéressant et que tu soulignes, c’est que le fonds obligataire est créancier, On a donc indirectement prêté de l’argent à l’entreprise et nous ne sommes donc pas actionnaires. C’est important, car le risque est moins important que pour l’actionnaire : lorsque l’on achète des actions, nous ne sommes pas certains de toucher des dividendes et nous sommes remboursés après le créancier en cas de défaut de paiement

La protection d’un fonds obligataire est donc supérieure en matière de recouvrement. En revanche, il faut aussi prendre en compte que son espérance de gain est moindre que sur la bourse.

Cet article est une communication marketing. Nous vous recommandons de consulter les documents réglementaires des fonds obligataires en amont de toute décision d’investissement dans lesquels sont décrits les risques liés à l’investissement et disponibles sur le site www.corumbutler.com.

Les fonds obligataires distribués par CORUM L’Épargne n’offrent aucune garantie de rendement ni de performance et présentent un risque de perte en capital. La valeur des placements et les rendements qu’ils génèrent peuvent évoluer à la hausse comme à la baisse. Les investissements constituant leur patrimoine sont soumis au risque de marché, de défaut et, potentiellement, au risque de change. Les performances passées ne constituent pas un indicateur fiable des performances futures.