Un contrat d’assurance vie peut vous permettre de constituer un capital pour financer vos projets ou le transmettre à vos bénéficiaires. Pour le former, vous devez apporter une épargne qui génère ensuite des gains potentiels. Lorsque vous souscrivez un contrat d’assurance vie, vous vous engagez donc à verser périodiquement des sommes à l’assureur. En contrepartie, celui-ci les investit dans deux supports, les unités de compte et les fonds euro, pour qu’elles puissent générer des intérêts potentiels. Les cotisations que vous versez à votre assureur sont appelées des primes. Les gains qu’elles peuvent permettre de générer ne sont jamais garantis. Seules les sommes que vous versez sur les fonds euro le sont. Cela signifie que vous êtes sûr de retrouver l’argent versé, mais pas d’en retirer un bénéfice. Enfin, les options que vous souscrivez sur votre contrat représentent des frais qui peuvent être conséquents.
Les différents types de primes de l’assurance vie
Dans le cadre de votre contrat d’assurance vie, vous vous engagez à verser des primes. Elles peuvent l’être de 3 différentes façons.
Les primes périodiques fixes
Vous définissez des sommes que vous versez à échéances régulières. Ce montant est inscrit sur votre contrat et vous vous engagez à effectuer chaque versement à la date prévue. Si vous ne le faites pas, l’assureur vous envoie, au bout de 10 jours, une lettre recommandée avec accusé de réception. Après la réception de cette lettre, vous disposez de 40 jours pour payer. En cas de non-paiement, l’assureur peut :
- Résilier votre contrat ;
- Le maintenir en réduisant vos garanties, mais cette option est valable seulement si vous avez déjà versé deux années de cotisations ou 15 % de leur valeur totale.
Les primes à versements libres
Cette option vous permet d’effectuer des versements quand vous le souhaitez. C’est vous qui décidez de leur fréquence et du montant versé. Le contrat fixe tout de même un versement minimal que vous devez verser.
Les primes uniques
Un seul versement suffit à ouvrir votre contrat d’assurance vie. Vous pouvez même y verser une seule prime au moment de la souscription. Cependant, vous risquez d’avoir un capital assez peu conséquent au dénouement du contrat. Vous pouvez ensuite effectuer des versements libres.
Les garanties de votre contrat d’assurance vie
Les garanties de vos supports
Les fonds euro ont la particularité d’être garantis par l’assureur. Cela signifie que, dans le pire des cas, le capital que vous placez sur un fonds euro sera le même (moins les frais prélevés par les assureurs). Dans ce cas, la perte reste minime.
Un taux minimum garanti est souvent proposé par l’assureur. Il s’agit d’un taux, en pourcentage, qui garantit un certain rendement aux souscripteurs d’un contrat en fonds euro. Les intérêts que vous percevez ainsi ne peuvent pas descendre en dessous de ce montant fixé par l’assureur. Dans le cas où le rendement global des fonds euro serait trop bas, l’assureur peut puiser dans ses réserves pour honorer son engagement.
En ce qui concerne les unités de compte, le fait que ses actifs investissent dans les marchés financiers (dans les fonds obligataires par exemple) ou immobiliers (comme les SCI) fait fluctuer leur rendement en hausse comme en baisse. Ainsi, les sommes que vous versez ne sont jamais garanties et vous pouvez même subir des moins-values. Les contrats monosupports, composés uniquement de fonds euro, sont donc garantis contrairement aux contrats multisupports qui sont soumis aux fluctuations de la valeur des unités de compte.
La garantie en cas de vie ou de décès de l’assuré
Les contrats en unités de compte peuvent proposer une garantie pour rassurer les épargnants qui souhaitent minimiser leur prise risque. Il s’agit de la garantie plancher. Un montant minimum est alors garanti par l’assureur même en cas de baisse des unités de compte.
La garantie plancher en cas de vie de l’assuré
Un contrat d’assurance vie ne concerne pas que le décès de l’assuré. En effet, le contrat peut être dénoué en cas de vie, quand l’assuré atteint un certain âge ou une date précise. S’il est encore en vie après avoir dépassé cet âge, l’assuré peut toucher un montant minimal garanti. Cette garantie peut être de 100 % et diminuer avec le temps.
La garantie de plancher en cas de décès de l’assuré
Si l’assurance vie est dénouée au moment du décès de l’assuré, l’assureur peut s’engager à verser une somme minimum (plancher), aux bénéficiaires, avant une certaine date. Le versement a lieu si la valeur du capital est inférieure à la garantie plancher. La date doit être définie en amont et peut être une année précise ou un âge qu’atteint l’assuré. Si celui-ci est vivant au moment où l’échéance a lieu, la garantie minimum ne s’applique pas.
Bon à savoir
CORUM Life, le contrat d’assurance vie distribué par CORUM L’Épargne, propose une garantie en cas de décès de l’assuré. 100 % du capital est garanti jusqu’à 65 ans puis la garantie est dégressive de 5 % par an de 66 à 75 ans.
La garantie en cas de faillite
En cas de faillite, les assureurs ont l’obligation de couvrir votre capital à hauteur de 70 000 euros. Au-delà de cette somme, il n’est plus tenu de garantir votre épargne. Voilà pourquoi il peut être intéressant, pour plus de sécurité, de souscrire des contrats auprès de différents assureurs. Il faut cependant noter qu’une telle situation est très rare.
Les options du contrat d’assurance vie
Pour vous aider à gérer votre contrat et ses supports, qui peuvent s’avérer complexes, vous pouvez ajouter des options proposées par certains assureurs. Elles sont souvent payantes et vous devez prendre en compte ces frais supplémentaires dans le rendement de votre contrat.
Les options de gestion
Vous pouvez opter pour des gestions différentes, avec plus ou moins d’interventions sur votre contrat. La gestion pilotée consiste à confier votre contrat à un professionnel qui s’en occupe pour vous. C’est lui qui répartit l’argent sur les différents supports et prend des décisions (arbitrages) pour essayer de suivre les fluctuations des marchés financiers. La gestion pilotée induit des frais de gestion supplémentaires. Un autre mode de gestion, la gestion conseillée, implique également l’intervention d’un expert, mais simplement pour vous guider. Vous gardez le contrôle sur votre contrat. La gestion conseillée implique également des frais supplémentaires. Pour ne pas les payer, vous pouvez opter pour la gestion libre qui implique une liberté totale dans la gestion de votre contrat.
Les options automatiques
Certains assureurs proposent même des options qui prennent la forme d’arbitrages automatiques. Elles vous permettent d’automatiser certaines décisions et d’orienter votre capital selon vos objectifs.
- Si vous êtes un épargnant prudent, vous pouvez choisir des options qui vous permettent de sécuriser votre capital. Par exemple, vous pouvez automatiser le transfert des plus-values vers des fonds sécurisés, comme les fonds euro. Vous définissez un seuil à partir duquel elles doivent être transférées et le transfert se fait automatiquement. Une autre option peut vous permettre de limiter les pertes de capital : la limitation automatique des moins-values. Là encore, vous fixez un seuil sous lequel vous ne souhaitez pas voir le capital investi sur un support descendre. S’il l’atteint, la somme est transférée vers d’autres supports préalablement définis.
- Les épargnants qui recherchent des investissements plus dynamiques disposent également d’options pour les aider. Vous pouvez opter pour la dynamisation de vos supports sécurisés. Cette option fonctionne comme la sécurisation : vous définissez un seuil qui, une fois atteint, entraîne un arbitrage automatique. Cette fois, le transfert s’effectue vers des supports en unités de compte pour dynamiser votre épargne.
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