Les risques d'infraction en assurance vie ?

L’assurance vie est un incontournable de la protection financière et de la prévoyance. Cependant, il s’agit aussi d’un placement pouvant être sujet à des risques d’infraction. Dès lors, les intérêts des souscripteurs et des bénéficiaires légitimes peuvent être mis en péril. Alors, de quoi s’agit-il exactement et quelles mesures de prévention et de protection peuvent être adoptées pour y faire face ?

Voici ce qu'il faut savoir des autres risques et contraintes de l'assurance vie avant de souscrire.

Quels sont les risques d’infraction en assurance vie ?

La fraude à l’assurance vie : les faux dossiers et les déclarations mensongères

La fraude à l’assurance vie est l’une des principales menaces qui pèsent sur le secteur de l’assurance. En effet, il arrive que des individus malintentionnés soumettent de faux dossiers de souscription ou des informations inexactes, dans le but d’obtenir certains avantages financiers. On parle alors de fausses déclarations.
Pour les assureurs, il s’agit d’un véritable défi, car cela entraîne d’importantes pertes financières. Dès lors, pour compenser les pertes subies, cela se répercute ensuite sur les tarifs appliqués aux autres souscripteurs.

 

La vente abusive et la non-conformité réglementaire

La vente abusive, quant à elle, est une pratique malhonnête, qui vise à utiliser des tactiques commerciales trompeuses pour convaincre les clients de souscrire à des polices d’assurance ne répondant pas à leurs réels besoins. Plusieurs pratiques peuvent être utilisées :

  • Une pression excessive ;
  • Des omissions ou des déclarations mensongères sur les avantages de la police d’assurance ;
  • Un abus de faiblesse ;
  • La dissimulation d’informations cruciales concernant les frais ou les conditions de contrat ;
  • etc.

Certains intermédiaires peu scrupuleux ne respectent pas les obligations réglementaires en matière de conseil et d’informations envers leurs clients. Pourtant, ces dernières sont indispensables pour prendre des décisions de placements éclairées.

 

La gestion malveillante des fonds

Parfois, des gestionnaires de fonds indélicats peuvent également prendre des décisions d’investissement risquées ou frauduleuses. Cela se produit lorsque certains assureurs effectuent des investissements douteux, finançant des actes controversés ou non conformes à la stratégie de gestion communiquée par le souscripteur. Pour le détenteur de l’assurance vie, les conséquences peuvent être désastreuses, entraînant d’importantes pertes financières.

Quelles sont les mesures de prévention et de protection pour lutter contre le risque d’infraction en assurance vie ?

Le rôle des organismes de régulation et de surveillance

Pour lutter contre les risques d’infraction en assurance vie, il existe des organismes de régulation et de surveillance. Ces derniers sont chargés de superviser le secteur et de veiller à l’application des règles et des normes en matière d’assurance. Ce sont eux qui vérifient la conformité des assureurs et de tous les intermédiaires liés à ce secteur vis-à-vis des obligations légales. Des contrôles réguliers sont effectués afin de garantir l’intégrité du marché. Dans ce cadre, les pratiques commerciales des assureurs et des courtiers sont analysées. La qualité des informations fournies aux souscripteurs est vérifiée. Dans le même temps, ces organismes s’assurent aussi que les assureurs disposent des fonds suffisants pour faire face aux engagements pris envers leurs clients.

 

Les obligations légales des assureurs et des intermédiaires

Les assureurs ont des obligations légales envers leurs clients. Ces derniers doivent d’abord respecter le devoir de conseil, en leur fournissant des informations claires et précises sur les produits proposés et sur les risques associés. Ils doivent également se conformer aux règles de transparence concernant les frais, les modalités de remboursement ou les exclusions de garanties.
En cas de non-respect de ces obligations, les assureurs et les intermédiaires financiers s’exposent à de lourdes sanctions administratives et pénales, pouvant aller jusqu’à la révocation de leur agrément.

 

La sensibilisation et l’éducation des souscripteurs

L’une des meilleures façons de lutter contre les risques d’infraction à l’assurance vie est de sensibiliser les souscripteurs. Voilà pourquoi de nombreuses campagnes d’information sont mises en place au sein des banques et des organismes de placements, pour informer les clients des risques de fraudes et des pratiques commerciales abusives. L’objectif ? Les aider à repérer les signaux d’alarme et à se méfier des offres trop alléchantes ! En d’autres termes, l’éducation financière joue un rôle crucial dans la prévention du risque d’infraction.

 

L’importance du choix d’un assureur réputé et fiable

Enfin, bien entendu, pour de tels placements, mieux vaut choisir un assureur réputé et intègre, comme CORUM L’Épargne, acteur majeur européen de l’épargne depuis 2011.
Avant toute souscription, n’oubliez jamais de vous renseigner sur la réputation et les antécédents de traitement de l’entreprise. Consultez ses avis et renseignez-vous également sur sa situation financière. Cela vous permettra aussi de vous prémunir du risque d’insolvabilité de l’assureur.

Que faire en cas d’infraction avérée ?

Comment signaler un cas de fraude ou d’infraction ?

En cas de soupçon de fraude ou d’infraction en assurance vie, mieux vaut agir rapidement. Pour cela, il convient de signaler l’incident aux autorités compétentes ou à l’organisme de régulation approprié. Les signalements peuvent être effectués en ligne, par courrier ou par téléphone.

 

Quels sont les recours juridiques pour les victimes ?

En cas de fraude, les victimes peuvent entamer une procédure de réclamation auprès de leur assureur, afin d’obtenir une indemnisation. Si cela ne suffit pas ou si aucun accord amiable n’est trouvé, il est possible de saisir la justice en engageant une action en responsabilité civile contre la compagnie d’assurances ou l’intermédiaire impliqué. En revanche, il est alors vivement recommandé de se faire assister par un avocat spécialisé en droit de l’assurance.

 

Quel est le rôle des associations de consommateurs et des médiateurs ?

Dans de telles situations, les associations de consommateurs sont aussi de très bons recours. Leur rôle est également de protéger les intérêts des assurés. Ces dernières peuvent vous fournir des conseils juridiques ainsi que de nombreuses informations sur les droits des souscripteurs et sur les démarches à entreprendre. Enfin, elles peuvent également agir en tant que médiateur pour tenter de trouver une solution amiable entre les parties.

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