L’assurance vie est le placement d’épargne préféré des Français… Mais le vocabulaire qui y est associé revêt une certaine complexité, se référant au monde de l’assurance.
L’assurance vie, au-delà d’être un produit d’épargne, est un contrat d’assurance garantissant généralement le versement d’une somme d’argent appelée capital à des bénéficiaires en cas de sinistre, à savoir le décès de l’assuré. L’assuré est souvent le souscripteur du contrat d’assurance vie, mais il peut en être autrement : un enfant ou un conjoint par exemple.
Dans le monde de l’assurance, les primes désignent les sommes d’argent versées, également appelées cotisations, qu’il s’agisse d’assurances de biens (ex : assurance habitation, assurance auto) ou bien encore de personnes (ex : assurance santé).
Il en va de même pour l’épargne. Les primes désignent le montant des cotisations versées sur le contrat d’assurance vie, autrement dits l’ensemble des versements réalisés par l’épargnant… En fonction de ces primes, et de leur répartition sur les différents types de placement proposés au sein de l’assurance vie, le capital pourra évoluer.
Il existe différents types de primes :
- La prime initiale ou versement initial, versé par l’épargnant à l’ouverture du contrat d’assurance vie
- La prime libre ou versement libre, versé occasionnellement par un investisseur
- Les primes programmées, ou versements programmés, investis à échéance régulière par un épargnant
Ces primes, soumises à des frais d’entrée, sont ensuite investies sur des fonds euros, proposant une garantie du capital mais une perspective de rendement plus faibles, et/ou une plus grande variété de supports, appelés unités de compte, proposant une perspective de rendement plus attractive, mais présentant toutefois du risque, notamment de perte en capital.
Prime initiale en assurance vie
La prime initiale correspond simplement au premier versement réalisé sur le contrat d’assurance vie, qu’il s’agisse d’un contrat d’assurance vie monosupport (permettant uniquement d’investir dans un fonds euros) ou bien d’un contrat d’assurance vie multisupports (permettant d’investir sur une plus grande variété de fonds, appelés unités de compte, et s’apparentant à des actions, des obligations, ou encore à des parts de SCPI …).
Les assureurs fixent généralement un montant minimum pour la prime initiale. Ces montants varient grandement selon les assureurs et les cibles qu’ils visent. Les contrats les plus accessibles permettent une souscription dès 50 €.
Cette somme d’argent doit alors être investie au sein du contrat d’assurance vie, sur différents types de supports… Les épargnants peuvent s’appuyer sur de la gestion libre (c’est l’épargnant qui choisit la répartition des sommes sur les supports adéquats), sur de la gestion profilée (une répartition type ou profil est proposée à l’investisseur) ou bien encore de la gestion sous mandat (l’assureur ou une société de gestion gère l’argent pour l’épargnant), selon sa connaissance des marchés et le temps dont il dispose.
La prime initiale, comme tous les autres versements complémentaires, est soumise à des frais de versement
- Frais d’entrée liés au contrat : venant rémunérer l’assureur
- Frais d’entrée liés au fond : venant rémunérer le gestionnaire du fonds
Bien entendu, dans la vie de cette épargne, d’autres types de frais peuvent s’appliquer (frais de gestion notamment).
Bon à savoir : investir dans le contrat d’assurance vie CORUM Life n’implique pas de frais supplémentaires sur le contrat par rapport à une souscription en direct aux fonds. Il est par ailleurs possible d’investir dans ce contrat d’assurance vie à partir de 50 €.
Prime libre en assurance vie
Après avoir ouvert son contrat d’assurance vie, le souscripteur peut généralement reverser, à tout moment, des sommes d’argent sur ce placement. Il s’agit de prime libre, plus communément appelée versement libre.
Ces versements sont également soumis aux frais d’entrée, qu’il s’agisse des frais d’entrée prélevés par l’assureur au titre du contrat, ou bien les frais liés aux fonds.
Lors du versement, l’investisseur peut répartir le capital sur les fonds de son choix ou bien encore s’appuyer sur des modes de gestion facilitant les allocations, au travers de la gestion profilée ou bien encore de la gestion sous mandat, appelée également gestion pilotée.
Comme pour un versement initial, les sociétés d’assurance mettent en place un seuil minimum pour cet investissement.
Primes programmées en assurance vie
De nombreux épargnants optent pour des versements programmés, pour se constituer un capital au fil du temps. Les versements programmés permettent de verser, à intervalle régulier, une même somme d’argent.
L’épargnant peut généralement opter pour les fréquences suivantes :
- Mensuelle
- Trimestrielle
- Semestrielle
- Annuelle
Ceci présente l’avantage, pour un épargnant, de lisser dans le temps son investissement… Ceci permet en quelque sorte de lisser les fluctuations des marchés, et ainsi d’éviter la situation d’investir uniquement au plus haut du marché…
Comme pour les autres types de versements, les assureurs peuvent prélever des frais sur ces opérations. Ils mettent également en place des seuils pour chaque versement programmé. Ce seuil débute, pour les contrats les plus accessibles, à 50 € par mois, ce qui permet au final d’investir 600 € sur une année complète.
Pour mettre en place des primes programmées, il existe plusieurs possibilités :
- Les mettre en place dès la souscription, depuis les formulaires de souscription ou bien encore les parcours en ligne
- Les mettre en place, à tout moment, une fois la souscription réalisée, en ligne depuis son espace privé ou bien encore au travers d’un formulaire papier
Les versements programmés sont modifiables à tout moment, pour modifier la périodicité ou bien encore les montants à verser, si la capacité d’épargne de l’investisseur a évolué. Ils peuvent également être annulés à tout moment.
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