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Les « SCPI de bureaux » ou « SCPI bureaux » est un type de SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) majoritairement spécialisées dans le secteur du bureau. Cette forme d’immobilier professionnel, souvent inaccessible pour un épargnant particulier pour un investissement en direct, peut s’avérer intéressante par ses rendements potentiels et ses possibilités de diversification.
Qu’est-ce qu’une SCPI de bureaux ?
Une SCPI est une société regroupant de nombreux épargnants, qui en investissant une partie de leur épargne dans la SCPI, en deviennent associés. Le capital alors disponible dans la SCPI lui permet d’acheter des immeubles. La SCPI reverse ensuite aux épargnants des dividendes potentiels, issus des loyers provenant de la location des différents immeubles qu’elle détient. Une SCPI de bureaux, par définition, est une SCPI dont la stratégie est d’investir l’épargne collectée auprès de ses associés majoritairement, voire à 100%, dans des immeubles de bureaux.
Sur le marché des SCPI, les SCPI de bureaux représentent une part importante des différentes propositions faites aux épargnants.
A quoi correspond l’immobilier de bureaux
Il existe une grande diversité de biens qui peuvent intéresser les SCPI et plus globalement les épargnants. De manière générale, le marché de l’immobilier professionnel se décompose en différentes typologies : * l’immobilier de commerce (enseignes, magasins) * l’immobilier logistique (entrepôts) * l’immobilier industriel (usines, sites de production) * l’immobilier de santé (maisons médicales, maisons de retraite…) * l’immobilier de bureaux L’immobilier de bureaux correspond aux immeubles ou locaux, le plus souvent associés au siège social des entreprises. C’est dans ces bâtiments qu’on retrouve majoritairement des « cols blancs » (fonctions administratives ou bien encore professions de services). L’avenir du bureau avec la crise sanitaire ?
La crise sanitaire de la Covid-19, et les différents confinements associés, ont soulevé de nombreuses questions, légitimes, auprès des épargnants. En effet, le télétravail a pris de l’importance, et il n’est pas rare aujourd’hui de voir des sociétés proposer une part non négligeable de télétravail dans leurs modes de fonctionnement. Néanmoins, la crise a démontré que le bureau restait essentiel pour :
- Développer des liens entre les collaborateurs, et contribuer à l’épanouissement de chacun
- Développer une culture d’entreprise forte
- Renforcer la créativité et l’émulation des équipes
- Mieux délimiter la sphère professionnelle et la sphère personnelle
De plus, dans les grandes villes, un certain nombre de collaborateurs ne disposent pas d’un environnement adéquat pour bien travailler depuis leur domicile.
L’immobilier de bureaux doit évoluer
La crise sanitaire a changé la donne. Les collaborateurs attendent désormais plus de convivialité et plus d’interactions au bureau.
Les modes de travail ont également évolué, avec notamment des réunions à distance, en visioconférence, qui ont pris une place prépondérante dans le quotidien de certains travailleurs.
Le bureau doit donc évoluer, pour offrir :
- plus d’espaces de convialité ;
- mais aussi plus d’interactions en instaurant par exemple plus de petits open spaces, espaces ouverts permettant des réunions à quelques-uns ;
- et bien entendu un respect des règles sanitaires.
Enfin, avec l’avènement de la visioconférence, les collaborateurs ont besoin d’espace pour mener confortablement leurs réunions hybrides. De nouveaux lieux dédiés à ces formats de réunions doivent donc voir le jour.
La crise sanitaire et le télétravail qui s’en suit ne devrait donc que très faiblement pousser les entreprises à revoir leur surface de bureaux à la baisse, mais plutôt les engager à opérer des évolutions structurelles pour répondre aux besoins de leurs collaborateurs et aux nouveaux modes de travail, le tout en respectant les normes sanitaires ayant vu le jour lors de la crise de la Covid-19.
La SCPI est un placement à long terme qui comporte des risques. Acheter des parts de SCPI est un investissement immobilier long terme dont la liquidité est limitée. La durée de placement recommandée est de 10 ans. Ce placement comporte des risques, dont la perte en capital. De plus, la performance et les revenus ne sont pas garantis, et dépendront de l’évolution du marché immobilier et du cours des devises. Le rachat des parts n’est pas garanti. Enfin, comme pour tout placement, les performances passées ne préjugent pas des performances futures.